Quelles conséquences la Covid-19 a eue sur l’ouverture et l'organisation?
Nous sommes restés fermés pendant le confinement dû à la Covid-19. Les travaux ont été à l'arrêt du 15 mars à fin mai, et tout a repris en juin. Nous avons pû rouvrir le 1er août dans un dynamisme très positif. La brasserie était fermée depuis seize mois mais tout le monde attendait avec impatience sa réouverture, mon personnel, les clients, nos amis.
Dès le 1er août, la réponse fût extrêmement positive, tout le monde est venu nous voir, c’était fantastique pour notre équipe. Nous avons rouvert un peu comme s’il n’y avait pas eu la Covid. Bien sûr, nous avons pris toutes les dispositions nécessaires en termes de sécurité et de distance, nous avons limité les tables à l’intérieur. Et heureusement, la commune avait autorisé l'usage d’une terrasse plus grande. Il a fait beau, on a eu beaucoup de monde, c’était très agréable.
Vous avez réussi à garder l’intégralité de votre personnel qui compte une cinquantaine de personnes. Quelles mesures aviez-vous prises pour réussir cet exploit?
Garder mon personnel, c’était ma priorité! La Brasserie Guillaume ne peut pas vivre sans son personnel qui a travaillé depuis de longues années avec moi, déjà à l’époque quand j’étais employé et collaborateur de Charles Munchen. Ce ne sont pas que des employés, nous sommes une famille!
La brasserie ne pouvait pas rouvrir sans ses employés. C’est dans cet objectif que je me suis toujours projeté.
J’avais contracté une assurance perte d’exploitation qui me protégerait en cas de problème. Cela n’a pas été facile, mais avec les services également de l’Adem, nous avons pû trouver un équilibre pour que je puisse garder tout le monde. J’étais assuré pour douze mois, mais il fallait tenir un peu plus longtemps puisque la brasserie a rouvert au bout de seize mois seulement.
Je pense que nous sommes de bons gestionnaires, nous avons fait des économies pendant vingt ans. C’était aussi une façon de remercier mes employés et je suis fier et très heureux d’avoir réussi à le faire. Par Claude François (Texte)