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Partie de campagne chez une passionnée

Rêver – Rénover

Photos: Primatt

Alexi Aston-Green a la plume qui la démange et l’œil qui frise. Mais pas que. De la rénovation de son habitation à des projets dans le domaine de la solidarité et de la durabilité, rien ne semble arrêter cette femme bel et bien en marche ! Elle nous a reçu dans sa campagne luxembourgeoise…Des livres en veux-tu en voilà !C’est une femme pétillante et accueillante qui nous ouvre la porte. D’emblée, notre œil se focalise sur les monceaux de livres dans la salle à manger. Notamment fan de mangas, le lien se fait de suite avec notre photographe, tout aussi passionné. Voilà les deux citant moults titres et s’esclaffant de concert sur des références que votre obligée ne connait pas, mais alors pas du tout. Mais après tout, on a toute une vie pour continuer à apprendre, n’est-ce pas ? Et Alexi de caresser tel ou tel ouvrage en en faisant un pitch fort alléchant, il est vrai.

«Rénover de manière écologique ne veut pas forcément dire que cela revient plus cher.»

Ecriture tout terrain

En plus de son métier dans le secteur de l’immobilier, Alexi Aston-Green est écrivaine. Son dernier opus, « Silences étouffés », est sorti il y a peu et sa maison est son antre pour s’adonner à l’écriture. « C’est un lieu parfait pour s’installer dans une bulle nécessaire à l’écriture. Nous sommes arrivés de Kehlen il y a un an environ. J’apprécie le côté cocon de cette campagne un peu plus reculée. La nature est pour moi, comme pour beaucoup d’entre nous, très importante.

Du reste, j’aime beaucoup écrire dehors, même s’il fait froid (rires). En fait, j’écris partout et tout le temps et quand je ne le fais pas, j’anime des ateliers l’été, de concert avec une illustratrice, ateliers consistant en des stages d’écriture ouverts à tous. Nos écrivains en herbe ou confirmés ont entre dix et 67 ans. Du reste, l’imagination des seniors est fabuleusement riche ! C’est sans doute pour cela que je prends grand plaisir à animer le reste de l’année des ateliers pour personnes âgées en Belgique voisine. »

Un mal pour un bien

C’est pendant le confinement qu’Alexi s’est mise en tête de trouver un nouvel écrin pour sa vie tant familiale que pour son épanouissement individuel. « C’est assez cocasse, en fait : j’ai vu des photos de la maison sur internet. Je la trouvais parfaitement horrible mais été tout de même séduite par la luminosité. Et puis sa situation, le plan d’eau, la grange attenante en faisaient une maison à atouts (sourires). Il fallait donner des coups de peinture et casser un mur par-ci par-là… En revanche, ce que nous n’avions pas imaginé, c’est que quand nous avons voulu enlever le carrelage d’origine, la chappe est venue avec ! (rires). On a donc dû tout refaire. Ce fut un mal pour un bien. Dans toute la maison, nous avons mis un point d’honneur à utiliser le plus de matériaux écologiques possibles et faire en sorte d’utiliser du bio sourcé qui soit démontable et ressourcable. Il y a une vraie réflexion à engager sur ce sujet, on ne le redira jamais assez. »

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Bon tuyau

« Pour le coup, nous avons passé beaucoup de temps à nous renseigner et ce ne fut pas du temps perdu : souvent les entrepreneurs vous proposent la solution de facilité. Or il existe plein d’autres possibilités et il existe des aides pour rénover ou bâtir des habitations plus durables et écologiques. Un conseil : fouinez ! Quand on a attaqué la rénovation de cette maison, nous ignorions tout cela. Une précision tant que nous y sommes : rénover de manière écologique ne veut pas dire que cela revient plus cher. Nous avons suffisamment cassé et refait pour en témoigner. Il y a beaucoup d’aides et de subventions si on utilise des matériaux écologiques ! »

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Action, résultat…

« Pour notre habitation, nous avons fait le choix d’un enduit minéral à l’extérieur, de fibre de bois pour la toiture. Pour le garage, des panneaux de liège dont on ne vante plus les mérites. Nous avions fait appel à un conseiller en énergie qui nous a guidé pour choisir le matériau idoine. Pour le parquet, il a été traité de manière durable. Je ne voulais pas de teck ; cela me fâche de me dire que l’on touche à la forêt tropicale pour en faire du parquet.

Le merveilleux dans cette aventure est que mon mari est en phase avec mes valeurs. On a des meubles de seconde main, l’enfilade belge des années 50 côtoie le vieux canapé Chesterfield. On ne craque pas sur de grands noms ou de grandes marques mais faisons confiance à nos coups de cœur. Je ne vous l’avais pas encore dit peut-être, mais... je suis aussi vintage addict ! (sourires) »

Et action, projet

« Pour ma part, tout cela a enclenché quelque chose… une envie encore plus forte d’écrire, de me fondre dans la nature en offrant aux animaux des coins refuges et abris. Selon moi, un habitat écologique implique qu’il y ait une place pour tous. Un besoin et une recherche de valeurs propres à beaucoup d’entre nous, me semble-t-il.

En attendant, le prochain objectif dans la maison est de retaper sérieusement l’abri de jardin pour en faire un espace détente avec vue sur les champs et pourquoi pas un atelier pour me mettre à la poterie ?! (rires) » Alix Bellac