Advertorial

L’artisanat, une profession de foi !

Au-delà des finances & des technologies

Photos: Shutterstock

Une entreprise artisanale est à proprement parler une entreprise qui exerce une activité répertoriée dans le code de l'artisanat et dont le patron a une qualification professionnelle avérée. Or, il n'y a pas véritablement de critères spécifiques ni d’obligations quelconques de taille, aussi bien en termes de capacités de production (ou de fabrication) qu’en termes de personnel.C’est cependant la mise en oeuvre de ses différentes aptitudes techniques et du savoir-faire individuel de chacun des membres constituant ses effectifs qui caractérise de ce type d'entreprise.

De la réglementation et de la spécialisation

Au niveau du Vieux Continent, l’entreprise artisanale en soi y est déterminée et encadrée juridiquement dans une dizaine de pays qui font eux-mêmes partie intégrante de l’Union Européenne.

Parmi ces états figurent notamment l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la France, l’Espagne, le Luxembourg, la Pologne et le Portugal. Néanmoins, leurs dispositions et règlements ne sont pas forcément identiques.

Il arrive quand même que des pays partagent des caractéristiques similaires en rapport à la définition même des activités connexes à l’artisanat, ainsi que du gabarit des entités employant la main d’oeuvre des différents corps de métier émanant de l'artisanat.

S’agissant du Grand-Duché de Luxembourg, il existe une multitude de sociétés relevant du domaine de l’artisanat et celles-ci sont regroupées parmi une petite cinquantaine de fédérations, représentant elles-mêmes plus de 7.300 artisans.

En proportion, cette branche professionnelle équivaut peu ou prou à un bon cinquième du total du paysage entrepreneurial du pays (avec plus de 20 % des entreprises locales), autrement dit, l’artisanat se positionne sur la plus haute marche du podium du classement des principaux employeurs du pays.

«Cette branche du monde professionnel équivaut environ à un cinquième du paysage entrepreneurial...»

Toujours au Grand-Duché de Luxembourg, afin de se voir attribuer le statut d’artisan, les personnes concernées doivent effectuer une demande d'autorisation d'exercice de l'activité en bonne et due forme. Elles doivent en outre être en mesure de prouver leur qualification et leur honorabilité (cf. Loi modifiée du 28 décembre 1988 réglementant l'accès aux professions d'artisan, de commerçant, d’industriel, ainsi qu’à un certain nombre de professions libérales). Par ailleurs, le commerce et l'artisanat doivent contribuer à l'animation de la vie sous bien des formes, et ce, aussi bien par l'amélioration de la qualité de la vie urbaine et rurale, que par sa participation à la croissance de la compétitivité de l'économie nationale.

L’artisanat, une profession de foi !-2
L’artisanat, une profession de foi !-3

Un pilier de l’économie locale

En ce qui concerne les branches d’activité, celles-ci sont relativement hétéroclites, mais essentielles au bon fonctionnement d’une des économies les plus florissantes qui prédominent à l’échelle globale au 21ème siècle.

L’artisanat, une profession de foi !-4

Ainsi, l’artisanat « made in Lëtzebuerg » touche aussi bien à la branche de la construction et de l’installation (qui emploie les maçons et les peintres en bâtiment, par exemple), que celle des travaux liés à l’électricité ou aux différentes sortes de matériaux tels que le métal, le bois, les textiles et le cuir, le verre, le papier, et la céramique, entre autres.

Par ailleurs, il met en valeur tout ce qui nécessite une spécialisation certaine que maîtrisent moult experts exerçant respectivement dans des carrosseries (voire des garages), des ébénisteries et des menuiseries, des ateliers de couture et de tapisserie, des pressings, des verreries et des papeteries, des imprimeries, pour ne citer que ces dernières...

Bien entendu, l’artisanat intègre également dans son spectre les métiers de bouche et de l’alimentation (avec les boulangeries et les pâtisseries, les boucheries et les charcuteries), et la restauration au grand complet.

Il convient aussi de mettre à l'honneur (en particulier depuis ces deux dernières années) des professionnels de la santé, des soins, et de l'esthétique, ainsi que les artisans (pour ne pas dire artistes) de la coiffure.

Sans parler de toute une kyrielle de secteurs bénéficiant d’une notoriété moindre, mais souvent essentiels ou pratiques (réparation d’instruments de musique, horlogerie, orfèvrerie et bijouterie, etc.).

Dans les chiffres, ce ne sont pas moins de 8.400 petites et moyennes entreprises qui constituent environ 21 % de l'ensemble des sociétés et des effectifs professionnels évoluant au Grand-Duché.

Un artisanat dynamique et prolifique grâce auquel largement plus de 100.000 actifs peuvent travailler à travers tout un éventail d’emplois stables, intéressants, pour ne pas dire passionnants, qui mêlent souvent l’expertise avec la vocation. En réalité, l’artisanat se situe à l’épicentre de la vie active et économique luxembourgeoise.

Il se pose de facto comme un acteur majeur du pays, certes d’un point de vue commercial et financier, mais également dans une perspective sociétale et culturelle, car cette branche ancestrale n’a de cesse de marquer de son empreinte le tissu économique d’un des états où il fait le mieux vivre sur la planète. Texte: Dominique Coutant