Du bio, rien que pour se faire du bien
Les cultures et les plantations du label sont élaborées on ne peut plus naturellement, en ce sens où les terrains servant aux différentes exploitations agricoles du cru ne sont soumis à aucun traitement artificiel. Ils sont tout simplement garantis sans pesticides ni engrais chimiques pour la fertilisation. Résultat: des compositions de thés, d’infusions et de tisanes bénéficiant d’un haut degré de senteur et d’une qualité avérée grâce à leur mode de production écologique.
Parmi les différentes sortes d’infusions cultivées et proposées au Luxembourg, on a le choix entre moult variétés de tisanes composées à partir d’ortie, de fleur de sureau, de souci, de mélisse et de citronnelle.
Une fois infusées, d’autres préparations font ressortir des essences de camomille, de menthe poivrée, et de chanvre, et ce, sans oublier des «blended» plus spécifiques, mais aux substances tout aussi subtiles.
En vérité, eu égard aux procédés de production implémentés pour ces cultures, c’est bien la philosophie du développement durable et de l’économie circulaire qui semble bien ancrée dans les mœurs. À noter également, l’absence de toute trace de colorant ou d’additif dans les compositions. Dans le cas de plantes importées expressément, car nécessaires à la valorisation d’un mélange particulier, ces dernières attestent à leur tour d’une certification écologique.
Deux maîtres-mots: attention et rapidité
Une fois récoltées manuellement ou mécaniquement, le cas échéant, les herbes sont rapidement transportées dans une manufacture de tisanes (dans la commune de Schleif) de façon à y être prestement et soigneusement séchées à basse température dans des installations techniques adéquates. Ceci afin que le produit puisse conserver le plus longtemps son apport nutritif, en plus de sa couleur d’origine.
Dans une étape subséquente, et préalablement à des tests microbiologiques, les plantes sont emmagasinées dans des pièces à température ambiante. Vient en dernier lieu la phase finale d’emballement, en vrac ou en sachets individuels. En termes de durabilité et d’écoresponsabilité, on veille aussi à ce que le papier utilisé pour ces thés garde une certaine neutralité en ne faisant l’objet d’aucune coloration quelle qu’elle soit.
Une impression a minima est également préconisée dans le but d’optimiser l’aspect recyclable des matériaux. Le tout, pour des infusions procurant davantage de force et de sérénité, ainsi qu'une meilleure santé. Dominique Coutant
Advertorial
L’autre palais des thés!
«Les feuilles sèches préparent la tisane de l’automne», Ràmon Gómez de la Serna
Le thé est bien plus qu'une simple boisson chaude pour la saison froide. Il participe à rassembler les gens en société, et a vocation à faire fusionner les notions de confort, de convivialité et de rencontre. Pour les mordus toujours en quête d’infusions originales ou traditionnelles, que la vérité soit dite: des thés, nombreux et variés, sont régulièrement produits au Grand-Duché de Luxembourg...Breuvage millénaire dont les parfums et les saveurs peuvent parfois nous faire voyager jusqu’en Extrême-Orient, le thé fait partie de ces denrées habituellement importées en Occident depuis des pays lointains.Mais ce trésor asiatique, au même titre que bien d'autres compositions à base d’herbes qu'il faut patiemment laisser infuser dans de l’eau frémissante afin d'en apprécier tous les plaisirs au coin du feu, n’est plus l’apanage des pays exotiques.Le thé vient aussi de l’Est...des Ardennes!Depuis une trentaine d’années, il existe au Grand-Duché de Luxembourg une contrée, dans le nord du pays, où l’on cultive et produit des thés et des tisanes.C’est plus précisément à l’initiative d’un projet européen qu’une coopérative, la «Kraidergenossenschaft Naturpark Uewersauer», a pu se développer dans le périmètre de l’Ösling, partie luxembourgeoise des Ardennes. Sur place, des herbes aromatiques et médicinales y sont régulièrement cultivées et récoltées à foison avant d’être distribuées dans différents points de vente dans tout le pays à travers la gamme «Téi vum Sei».Là-haut, la majorité des plantes destinées à la production pousse sur les terres des cultivateurs affiliés à la coopérative, tandis que d’autres herbes grandissent dans un environnement plus sauvage.