C'est dans une jolie rue entre les deux quartiers frères de Merl et de Bel Air que notre rendez-vous mensuel nous mène. La belle Isabelle et ses yeux myosotis nous ont accueillis le temps d'un moment suspendu et un jour de belle luminosité. Retour sur l'embellissement et l'agrandissement d'une maison de ville.
Isabelle s'est fait un intérieur douillet, accueillant et très fonctionnel. En effet, même si cette mère de quatre enfants les as vu partir les uns après les autres, il ne manque heureusement pas d'occasions de les voir revenir de temps en temps. Et la maison se doit alors de conjuguer aspects pratique, fonctionnel et élégance.
De locataire à propriétaire
Notre hôtesse raconte : "J'habite ici depuis un certain temps. J'aimais beaucoup ma maison et, peu à peu, l'envie d'en devenir propriétaire a commencé à me tarauder. Après moult sollicitations, le propriétaire de l'époque a accepté de me la vendre. Je me suis accommodée de sa structure et de sa configuration pendant assez longtemps, mais quand on est bien dans son lieu de vie, on finit toujours par imaginer de possibles nouvelles configurations ou optimisations (sourires).
Covid, poussière et savoir-faire
Néanmoins, entre la pensée, les démarches et la mise en place des projets de rénovation, il s'est écoulé un peu de temps et nous sommes tombés dans la période Covid. Au total, il a donc fallu compter sur un an et demi de travaux, entre absences pour cause de maladies, manque de personnel, pénurie de matériaux, etc." La ritournelle classique, celle qui donne des cheveux blancs aux professionnels comme aux particuliers...
La jeune femme devra donc compter sur dix-huit mois de travaux. Elle sourit en se remémorant le chantier : "On le sait mais la poussière... c'est quand même quelque chose de terrible !". Pour le projet d'extension, je me suis dirigée vers une architecte, Karin Herzig, spécialisée dans les extensions de maisons.
C'est un travail délicat de réunir de la construction ancienne et du bâti nouveau. De plus, les communes deviennent de plus en plus strictes sur tel ou tel aspect, les dossiers peuvent traîner...
Gagner en luminosité
Qu'à cela ne tienne, les choses ont fini par prendre forme. Le projet d'Isabelle se concentrait sur un agrandissement du living-room afin de récolter espace et luminosité pour ensuite se concentrer sur un réaménagement du jardin.
"Comme tout devait être repensé dans la partie salon, salle à manger, cuisine, il était temps de tout revoir. J'ai gagné en place et choisi une nouvelle cuisine chez Poliform. Elle est centrale, tout tourne autour d'elle. Sa disposition convient parfaitement à ma façon de vivre; quand quelqu'un cuisine, on peut tous profiter les uns des autres. La table haute rend immanquablement les choses conviviales et elles le sont indubitablement !
Pour la partie salon et salle à manger, le bureau CGA Studio conseil m'a vivement conseillé d'utiliser du papier peint sur quelques pans de mur. Le résultat ne m'a pas déçue et réhausse ma décoration tout en apportant de la chaleur.
Quant à l'agrandissement général, il me donne envie de recevoir plus encore ! A Noël, nous étions nombreux et ce fut épatant. De plus, cette extension du rez-de-chaussée a été prolongée au sous-sol où j'ai fait aménager une salle supplémentaire en salle de sport et de musique. Quand ils sont là, les enfants y descendent par la cave et ont ainsi un accès direct. Nous avons donc gagné une précieuse surface habitable.
J'en ai profité pour revoir la structure du jardin. Je ne voulais plus de gazon et JLH garden design m'a proposé un projet conceptuel de petites terrasses en bois et différents autres matériaux, donnant du cachet à l'extérieur."
Les conseils d'Isabelle
Pour ce genre d'entreprise, que cela soit pour des travaux d'intérieur ou d'extérieur, et qui plus est en ce moment, il faut avoir de la patience. Également, en amont, prendre plusieurs avis différents ou au moins deux, feuilleter des magazines spécialisés, tenir compte de ses propres goûts et ne pas se laisser aveuglément influencer par un professionnel.
Pour ma part, le bilan est positif. J'ai une qualité de vie qui me convient parfaitement et notamment le luxe de pouvoir aller travailler à pied. Moi qui, il y a quelques années, ai pris la décision de quitter une belle campagne pour venir en ville, je suis satisfaite.
Oh bien sûr, il faudrait maintenant que je m'attaque à la rénovation des pièces d'eau, mais je vais m'accorder un peu de répit sur le sujet des nuisances sonores et de la poussière (sourires)." Alix Bellac