Le nouveau restaurant Opéra à Rollingergrund: une adresse qui vaut plus qu’un détour
L’Opéra compte aussi une grande terrasse qui peut servir jusqu’à 60 personnes. Photos: C.
Par Marcel Burmer Cela fait de nombreuses années que le Rollingergrund comptait parmi ses meilleures adresses le restaurant Opéra, haut lieu de la gastronomie de la capitale. Depuis début mai, Mathieu Morvan et Etienne-Jean Labarrère-Claverie ont «le désir et la conviction profonde de faire vivre les lettres de noblesse à ce lieu mythique et incontournable ». Les deux associés ont repris l’affaire au Reckenthal en janvier cette année, mais ils n’ont pu ouvrir qu’au mois de mai: «Nous ne nous rendions pas compte de tous les travaux qu’il y avait à faire», confie Etienne-Jean Labarrère-Claverie, «pendant quatre mois et demi, on était là du matin au soir. Mais nous voulions que le résultat soit à notre image». Rien de plus normal que de célébrer l’ouverture après tant de travaux et d’investissement, et donc l’Opéra avait invité, le 19 juin, de nombreux convives et amis à une grande soirée festive. Au rez-de-chaussée, le restaurant accueille jusqu’à cinquante-cinq personnes dans la grande salle. S’y ajoute une petite pièce, le «Salon Louise» (un clin d’oeil à la fille d’Etienne-Jean) qui peut être aménagée avec des tables individuelles ou alors pour des groupes jusqu’à quinze personnes, avec une petite terrasse privative pour l’apéritif. L’Opéra compte aussi une grande terrasse qui peut servir jusqu’à 60 personnes. Bientôt, en juillet, s’ajoutera au premier étage une pièce privatisable pour vingt-cinq personnes avec aussi une terrasse. Puis, en automne, l’Opéra ouvrira un fumoir avec cheminée et avec des canapés cosy pour y apprécier les digestifs et les cigares.
Le nouveau restaurant Opéra à Rollingergrund: une adresse qui vaut plus qu’un détour
Le chef de cuisine Mathieu Morvan et Etienne-Jean Labarrère-Claverie proposent aussi le lunch de midi à 36 euros.
Une équipe qui se complète parfaitement
Professionnels chevronnés de la restauration et de la gastronomie, Etienne-Jean Labarrère-Claverie et Mathieu Morvan, se complètent parfaitement. M. Labarrère-Claverie a fait ses armes au Luxembourg: du restaurant La Lorraine en passant via le Boos k’fé qu’il a ouvert avec Marc Hobscheid, avant de rejoindre son ami et mentor William Bartocetti à la Brasserie Mansfeld dont il devient chef. En 2014, ce fils de restaurateur ouvre le restaurant Cibo’s à Bettembourg, qu’il gère toujours.
Le chef de cuisine Mathieu Morvan a fait de nombreux restaurants étoilés aux côtés d’Alain Senderens, de Joël Robuchon, de Jean-François Piège ou de Jérôme Banctel. Avant de s’engager dans l’aventure Opéra, Mathieu était pendant cinq ans sous-chef exécutif de l’Hôtel Place d‘Armes à Luxembourg-ville, aux côtés de Fabrice Salvador.
«Mathieu propose une cuisine fraîche, de saison bien sûr, avec une grande touche asiatique », précise Etienne-Jean Labarrère-Claverie, «il va vraiment chercher le produit, dans des régions spécifiques».
L’Opéra cible «des épicuriens», des gens qui aiment bien manger.
Carte épurée, formule lunch et suggestions
La carte du restaurant est volontairement petite pour assurer la fraîcheur et la plus haute qualité, et elle change à peu près toutes les six semaines. En sus, l’Opéra propose midi et soir des suggestions suivant le marché et les inspirations du chef. Le restaurant propose aussi le lunch de midi à 36 euros, avec un choix entre deux entrées, trois plats et les doux délices du plateau de (cinq) desserts.
Alors, l’Opéra est-il un restaurant gastronomique ou bistronomique? «C’est un restaurant gastro-décontracté», sourit Etienne-Jean, «avec une cuisine bistronomique, mais servie avec passion.» L’Opéra cible «des épicuriens, des gens qui aiment bien manger, ou même s’ils ne sont pas des connaisseurs, nous sommes là pour leur apprendre un petit peu. Nous accueillons beaucoup d’anciens clients dont les filles et les fils viennent maintenant à leur tour passer de bons moments. Il faut dire que nous étions assez actifs sur les réseaux sociaux, et donc les gens nous ont suivis et nous avons créé un petit peu le buzz avant même l’ouverture ».