Concrètement, la jeune femme a débuté son activité au Grand-Duché il y a une année en faisant, petit à petit, connaître ses services. «J’ai ouvert une page Facebook, fait du porte à porte, me suis signalée auprès des fleuristes et mairies. Cela a tellement bien pris que j’ai trop de travail.
Je m’adapte à toutes demandes; cela peut être une visite une fois par mois ou au coup par coup, pour la fête des mères, des pères ou un anniversaire. Evidemment, Pâques et la Toussaint sont des périodes importantes et donc intenses, mais je suis heureuse de pouvoir allier mon savoir-faire aux besoins de ceux qui veulent chérir leurs absents, même à distance.» ab
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Fleurir les tombes, chérir les absents
Aurélie Roeder prend soin de la dernière demeure de ceux que l’on aime
Aurélie n’est pas tombée par hasard dans l’univers de l’entretien des pierres tombales. Fleuriste de métier, elle tenait un magasin juste avant le premier confinement.Elle se raconte: «Déjà à l’époque, il y avait énormément de demandes pour des entretiens de sépultures. Les raisons en sont multiples: les personnes âgées n’arrivent plus forcément à se déplacer et/ou à se baisser, les générations plus jeunes n’ont plus cette habitude ou cette envie de se rendre dans un cimetière. Ajoutez à cela, les éclatements familiaux, les personnes qui vivent loin ou même à l’étranger… Même dans ma famille, le problème se posait!Je me suis aperçue qu’au Luxembourg, il n’existait pas de structure pour effectuer ces tâches. L’idée m’est donc venue d’officier pleinement dans ce secteur. Et le fait qu’une partie du travail consiste au fleurissement de sépultures fait que je reste dans mon métier de base et de prédilection (sourires).»