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C'est un jardin extraordinaire...

Rêver, rénover

Photos: Steve Eastwood

Certes la comparaison est facile avec la célèbre chanson de Trenet mais rien de plus juste ne nous vient à l’esprit en pénétrant dans cette oasis de verdure. Une jungle même ! Les arbres côtoient les plantes qui ellesmêmes semblent deviser avec les fleurs.Marianne nous accueille avec le sourire et répond aimablement à toutes nos questions de néophytes en jardinage et plantations. « Disposant de 6 ares de terrain, l’’idée m’est tout de suite venue de construire un étang. Puis un second. J’en suis chaque jour récompensée car les oiseaux viennent s’y désaltérer et comme je le dis souvent, c’et la plus belle télé du monde. » Marianne a raison. Ce qui frappe d’emblée quand on pénètre dans les lieux, c’est le tapage délicieux que font les volatiles. Leurs pépiements enchantent et envoûtent. L’autre avantage de cette installation bucolique n’est pas négligeable et Marianne le souligne : « Nous ne sommes aucunement importunés par les moustiques en raison de la présence de libellules, larves de libellules ! » Le bonheur est dans l’étang… Mais est-ce que cela demande beaucoup de travail? Marianne hoche les épaules et sourit encore : En hiver, rien. A l’automne, une bonne heure par semaine et puis encore 2 ou 3 heures de temps en temps pour enlever les plantes qui peuvent pousser de manière incontrôlée. Et puis, le soir… si on s’éternise en ces lieux, on peut espérer assister au ballet des chauves-souris… »

Rêver, rénover

Cultive ton jardin…

Comme on s’étonne de ce jardin à nul autre pareil, la propriétaire des lieux explique : « Mon époux et moi-même avons cherché ce qui nous plaisait dans des livres. La motivation n’était pas seulement d’avoir un beau jardin mais d’y faire venir et cohabiter une faune et une flore denses et diversifiées. J’ai choisi des essences qui favorisent la venue des papillons et abeilles. Il nous faut revenir à des jardins sans pierre, pour le bien de la diversité et la préservation de la nature!

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Nous avons pris notre temps – beaucoup de temps – afin d’élaborer les plans de notre futur jardin rêvé. Et nous acceptons les lois de la nature. Comme par exemple, le fait que certains de nos arbres vont mourir : notre Sorbus a une durée de vie de plus ou moins 20 ans. Eh oui, certains arbres meurent… »

En communion avec la nature

A l’entendre deviser ainsi, une question nous brûle les lèvres. Marianne rit et péremptoire, nous répond : « Je suis certes attachée à mes plantes mais non, je ne leur parle pas ! »

L’hôtesse des lieux ne converse pas avec ses plantes mais est intarissable quand il s’agit de nous en parler. Ici un fusain d’Europe qui fait des baies en automne et dont le rouge-gorge raffole, là encore ces roses qu’elle évoque avec délectation et gourmandise : « J’aime cette variété de petites roses avec un coeur jaune au milieu… »

"Il faut revenir à des jardins sans pierre, pour favoriser la diversité de la nature"

Du végétal à foison

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Il y a aussi du houx, des buis, des ormes et des aronias, le lierre et le cerisier sauvage, les lilas et bien d’autres variétés encore, des volières un peu partout et aussi au fond du jardin, un local ressemblant à s’y méprendre à un petit presbytère de curé, construit par monsieur pour abriter les outils de jardinage de madame. On vous le redit, l’endroit est féérique. Mais ne comptez pas sur nous pour dévoiler l’adresse, les propriétaires des lieux affectionnent l’adage « Pour vivre heureux, vivons cachés ». Hormis en juin où Marianne accueille quelques happy few lors de la journée Portes Ouvertes, « le coin des terres ». « Cela nous fait très plaisir que les amis et la famille s’inspirent de notre jardin. Car c’est un endroit que nous avons véritablement voulu en communion avec la nature, les animaux, les insectes. »

Respect de l’environnement

Tout est rodé, organisé pour fonctionner au mieux dans le respect de la nature et ce jusque dans l’utilisation – ou pas justement ! – de certains produits. Marianne d’expliquer : « Je ne traite jamais mes nombreux buis, je refuse d’utiliser le moindre produit. Dans les cas où la pyrale du buis vient à apparaitre, j’enlève les toiles qu’elle file, une par une à la main. Et quand nous partons en vacances, la voisine fait du baby-sitting de jardin », souritelle encore… Alix Bellac