Advertorial

Tous aux pieds du "chien assis"

Aménagement de toiture

Photos: Shutterstock

Alors que l'immobilier connaît actuellement un ralentissement au niveau des ventes dû à l'augmentation des taux et des prix encore élevés à la vente, une tendance bien réelle se fait jour, celle d'optimiser, voire d'agrandir son habitat actuel. Une des options possibles pour grignoter de précieux mètres carrés est la possibilité du « chien assis»). On vous en dit plus.

Attention, le chien assis n'est pas une lucarne comme les autres. L'appellation, mignonne et imagée, implique des travaux d'importance qui apportent sans aucun doute une plus-value pécuniaire et de confort à votre bien. Le processus implique la fabrication d'une couverture de toit généralement utilisée pour aménager des combles ou mise en place lorsque l'on souhaite ajouter une ouverture supplémentaire à une façade de maison.

Gain de place et de classe

En plus de son atout majeur, ce système permet d'injecter un soupçon d'esthétisme à une habitation et a l'avantage de convenir à tous les types de toit, sous couvert que celui-ci compte a minima 30 degrés de pente. Le chien assis présente des caractéristiques bien différentes d'une lucarne dite normale et se caractérise par un redressement de son architecture par rapport à celle de la toiture. Pour simplifier et se faire une idée visuelle, il est représenté par une fenêtre se détachant du toit et formant une avancée par rapport à la pente de celle-ci.

Les prérequis

Comme tous les travaux de construction ou de rénovation qui modifient visiblement l'apparence globale d'une maison, il convient, en amont des travaux, de déposer un dossier à la commune dont vous dépendez. Un architecte ou maître d'œuvre, ou même parfois l'entreprise choisie par vos soins, peut s'en charger. Il faut bien évidemment s'armer de patience et ne pas compter avoir une réponse dans le mois suivant.

"En raison du prix au mètre carré, l'agrandissement du logement est devenu un trend après la pandémie."

Le permis de construire fait partie de ces obligations à quérir auprès des autorités compétentes. Toutefois, en fonction du plan local d'urbanisme, il est important de savoir que certaines communes peuvent refuser de délivrer une permission pour un tel aménagement. En effet, il se peut que d'un point de vue architectural ou légal, il ne soit pas envisageable de compter sur ce genre de travaux au risque de rompre l'harmonie globale.

Ôter une partie de la couverture du toit

Après avoir obtenu le permis de construire, vous pouvez commencer à effectuer les travaux. Toutefois, il est important de savoir que, pour insérer un chien assis dans la configuration de votre toit, il faut compter sur une enveloppe budgétaire conséquente et mordre sa chique un long moment eu égard à l’occupation de votre « territoire » par des ouvriers. « Comptez entre quatre et six semaines », recommande Stefan Bebu de l’entreprise Terrexo.

« Ces travaux n'ont rien d'anodin. Il faut retirer une partie de la couverture du toit, de manière à aménager la charpente afin de la consolider. Une fois la charpente en vue et la toiture bien dégagée, il conviendra de consolider la charpente pour qu'elle puisse supporter le poids supplémentaire généré par la fenêtre de toit ou chien assis. >>

Le bois, valeur sûre

Ces étapes délicates passées, il est temps de passer à la construction de la lucarne dans le toit. Pour ce faire, le bois de charpente ou le bois de maçonnerie sont bien souvent recommandés.

Une fois que la lucarne est mise en place, il ne reste plus qu'à poser à nouveau la partie du toit préalablement enlevée pour atteindre la charpente, puis intégrer la menuiserie dans la lucarne. L'entreprise mandatée veillera à l'isolation du chien assis pour ne pas créer un pont thermique dans la toiture. Concernant l'isolation, « pour le confort de vie, le système traditionnel d'isolation que je recommande, c'est l'isolation en laine de bois. Habituellement, nous avions la laine de roche et la laine de verre. On peut considérer que la laine de bois est une valeur sûre, eu égard à ses qualités thermiques (températures égales et idéales toute l'année) et acoustiques, et engendrant des subventions grâce à son caractère écologique et recyclable », précise Stefan Bebu.

A propos du bois, l'homme de préciser : « Dans le pays, on aime le béton aussi bien que la maçonnerie. A mon niveau, j'essaie de convaincre sur l'utilité du bois en mettant sur la table les points positifs et négatifs de chaque matériau. Concernant le bois, on insiste sur la qualité de vie à l'intérieur, on essaie de déconstruire l'histoire de la matière qui travaille et qui fait du bruit. Recyclable, naturel, il est sourcé dans les forêts belges et coupé selon les règles de l'art. »

Ingénieur en génie civil, à la base, l'homme souligne qu'il a démarré de rien. Le temps et l'expérience ayant fait œuvre, son entreprise est devenue spécialiste en isolation de combles et en extension de maison.

Minimiser les frais

« Les sociétés qui vont résister les deux prochaines années, ne tomberont pas après. Il faut avoir les reins solides quand on signe une offre avec un client pour un montant de 10 000 euros et que deux semaines plus tard, les matériaux ont pris 15% supplémentaires... Pour s'en sortir, une des solutions est d'avoir des clients prêts à commencer les travaux dans l'immédiat. Ainsi, pas de conflit par rapport au prix des matériaux. C'est une méthode mise en place après le confinement.

L'agrandissement est devenu un trend après la pandémie en raison du prix d'achat au mètre carré d'une résidence. Les gens achètent maintenant souvent une maison en évaluant sa capacité d'extension, peut-être le seul moyen de faire une plus-value en ce moment... Et même les investisseurs cherchent maintenant ce genre de produits spécifiques.

Dans un projet de chien assis, nous présentons les travaux en 3D. Avec un architecte, nous concevons un plan d'extension permettant de rajouter des mètres carrés si ce n'est à moindres frais, au moins à frais moindres ! Alix Bellac