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Vers l’habitat participatif ! 

Une nouvelle méthode pour se loger… 

Construire soi-même, acheter sur plan, ou encore louer, plusieurs solutions pour se trouver un toit existent aujourd’hui. Or, depuis peu, une méthode de projet immobilier est de plus en plus utilisée sous la forme de l’habitat participatif.Mais en quoi consiste-t-il ? À quoi sert-il ? Comment fonctionne-t-il ?Qu’est-ce que l’habitat participatif ?Ce type d’habitat est un projet immobilier en commun. En effet, plusieurs personnes vont se regrouper pour acheter un terrain en vente, et dessus y construire un logement. Ce dernier correspond aux besoins des habitants faisant partie du projet. Les participants doivent également entretenir leur maison commune ainsi que les lieux annexes au logement.

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Le jardin et l'extérieur, symboles du lieu d'échange de l'habitat participatif. Photos: Shutterstock
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À quoi sert l’habitat participatif ?

En y participant, les personnes vont mettre en œuvre des valeurs de développement durable, c’est un pilier de ce type de logement. Les habitants veulent également vivre en communauté, cela permet de partager des moments avec les autres participants comme avec les espaces communs, tels que les jardins. Ce logement coopératif a également un impact écologique, puisque les membres ont l’occasion de réduire leurs empreintes écologiques.

Comment cela fonctionne ?

L’habitat participatif est un mix entre la copropriété et la colocation. D’une part, du fait que tous les habitants sont propriétaires de leurlogement, et, d’autre part, que les membres doivent participer aux décisions du bâtiment pour son bon fonctionnement. Pour en créer un, il faut monter une société ; deux options s’offrent alors: en « coopérative d’habitants » pour la première ou en « société d’attribution et d’autopromotion » pour la seconde. Les membres peuvent également fixer des règles de gestion durable au sein du logement pour établir les dépenses à réaliser en énergie ou pour les matériaux à utiliser.

À quoi ressemble le bâtiment ?

Ces logements participatifs ont différentes formes. Ils peuvent être à la fois des immeubles ou bien des résidences avec des maisons individuelles. Les appartements ou les maisons se distinguent individuellement les uns des autres. Les membres choisissent le design de leur habitat. Les seuls domaines qui relient chacun des participants entre eux sont les lieux communs comme les espaces de vie ou les jardins. Les locataires peuvent mettre à disposition une voiture à partager, mettre en place une laverie commune, ou encore des parties pour accueillir des amis.

Quels sont les avantages ?

Le très grand avantage de l’habitat participatif concerne bien entendu les économies réalisables. En effet, selon le groupe immobilier « Bien Ici », il est possible d'économiser de 5 à 15 % sur les coûts de construction, ce qui n'est pas négligeable, surtout lorsque l’on est son propre maître d’œuvre. Le logement coopératif permet aussi de nouer de nouveaux liens avec ces voisins. Enfin, le lieu de vie est totalement adapté et conçu pour les besoins des membres occupant les lieux.

Y a-t-il des projets au Luxembourg ?

Plusieurs projets d’habitats participatifs existent déjà au Luxembourg. Notamment à Lorentzweiler où l'on a pu ainsi regrouper une douzaine de logements de type appartement. Les membres du projet pourront investir les lieux en 2023. Du côté de la capitale, dans les quartiers de Bonnevoie et de Belair, la ville de Luxembourg a préétabli des projets de grouLe jardin et l'extérieur, symboles du lieu d'échange de l'habitat participatif. Photos: Shutterstock pements de logement dès 2017. Matteo Germini