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Blois, capitale culturelle française de la Renaissance

Un peu en retrait de ses deux grandes sœurs, Blois vit au doux rythme de la Loire

Sur les hauteurs de la rive droite de la Loire, Blois est une halte idéale entre Orléans et Tours. Photo: Unsplash

Jumelée avec plus d’une demidouzaine de villes partenaires, en Europe, mais également au Maghreb et en Asie du Sud-Est, la ville de Blois, chef-lieu du département du Loir-et-Cher(et 66e commune de l’Hexagone), fait figure de capitale culturelle française de la Renaissance, sous le règne de Louis XII, lorsque que ce dernier, natif de la ville, va décider d’y établir sa cour.

Et c’est lors des guerres de religion, bien après le déménagement du souverain François 1er, de retour dans l’ancienne Lutèce, que Catherine de Médicis va s’y réfugier avec ses fils, préalablement à leur reconquête d’un pouvoir royal sur le déclin.

Des lettres de noblesse bien à elle

Sise à mi-chemin entre les deux principales agglomérations de la Région Centre-Val de Loire (Orléans et Tours), Blois sert de marqueur entre la Beauce, sur la rive nord de la Loire et desservie par l’autoroute A10, et la Sologne, du côté sud du fleuve, accessible par des routes départementales qui passent notamment par le fameux château de Chambord.

Question activités et loisirs, la discrète et reposante cité blésoise dispose de cinémas, de salles de spectacle et de galeries d’art. Les fans du 9e art pourront aussi faire un tour à la Maison de la Bande Dessinée.

À visiter également, la cathédrale Saint-Louis, reconstruite à trois reprises entre les 12e et 17e siècles sur une crypte carolingienne et dans un pur style gothique.

À noter aussi, les vitraux restaurés par l’artiste hollandais Jan Dibbets pour remplacer ceux détruits par les nombreux bombardements survenus au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Un détour qui réserve des découvertes

Il est impensable de traverser Blois sans passer par la maison de la magie pour y admirer ses dragons, clin d’œil à Jean Eugène Robert-Houdin, un des plus illustres magiciens et illusionnistes de tous les temps (et constructeurs d’automates), surnommé le «père de la magie moderne», à l'origine de presque tous les grands «trucs» des prestidigitateurs contemporains.

En toutes saisons, les jardins surélevés de l’Évêché (avec ses centaines de variétés de roses) surplombent une bonne partie de la cité ligérienne avec vue en plongée sur la vallée et son fleuve. La ville fêtera cette année itou le dixième anniversaire de ses Internationaux de tennis, tournoi de l’ATP Challenger Tour.

Mais Blois, c’est surtout le siège historique de l’ancienne Chocolaterie Poulain, inscrite partiellement aux monuments historiques locaux depuis un quart de siècle. Pour la petite histoire, les confiseries britanniques Cadbury sont aussi produites dans les environs... D-C.