«Joignez l’acte à la parole»: la création de filières répond à cette approche stratégique de manière conséquente, concrète, une initiative entamée il y a vingt-cinq ans avec l’introduction du label «Cactus Rëndfleesch vum Lëtzebuerger Bauer». Avec les éleveurs locaux de Limousins, Cactus a lancé en 1996 cette filière réunissant 160 fermes autour d’une vision d’une production locale dans le respect de l’environnement et du bien-être animal. Une filière agricole durable mettant en relief la traçabilité, le bien-être animal et un prix juste pour cette viande de grande qualité.

Marc Hoffmann explique: «Les partenariats entre l’agriculture carnée locale et Cactus sont nombreux et construits autour du mot ‘zesummen’, ensemble». La filière à taille humaine «Cactus Poulet vum Lëtzebuerger Bauer» et la filière biologique «Bio Green Beef» ont complété cette vision il y a trois ans. Deux autres filières agricoles durables, non liées à l’agriculture carnée, sont nées de cette stratégie globale de Cactus: «Eist Uebst a Geméis», une filière transfrontalière de fruits et légumes, et «Fir Eis Bio Baueren», filière terre, farine et pains biologiques d'ici. Une autre filière agricole durable, «Cactus Schofsfleesch vum Lëtzebuerger Bauer», est en cours de concrétisation et s’ajoute à l’offre: une filière agneau local mise en œuvre en partenariat avec la coopérative de bergers «Lëtzebuerger Schéifergenossenschaft».

Des visions communes pour un objectif commun

La nouvelle filière résulte d’échanges, d’approches et d’objectifs communs. Cactus souligne que «construire une telle filière nécessite tout d’abord une vision et ensuite des entrepreneurs prêts à concrétiser les missions qui découlent de la vision». Concrètement, dans le cas du nouveau projet d’agneau local, Cactus et la coopérative «Lëtzebuerger Schéifergenossenschaft» ont pris le 14 juillet 2021 la décision de construire une filière agricole locale durable qui irait plus loin, avec l’objectif d’augmenter substantiellement la quantité de viande d’agneau provenant de fermiers locaux.

«Notre slogan historique «Nëmmen dat Bescht» est notre signature et notre programme à la fois: c’est un combat de tous les jours, pour une meilleure qualité des produits et une meilleure qualité de vie. Accélérer et renforcer nos engagements durables pionniers est l’une de nos grandes priorités, si ce n’est la plus grande», déclare Marc Hoffmann. Construire une filière «Cactus Schofsfleesch vum Lëtzebuerger Bauer» implique «la garantie d’un prix fixe pour tout éleveur, de s’engager pour des volumes annuels, de prendre ses responsabilités d’entrepreneur en soutenant le naturel proche d’ici au détriment de l’industriel, venant de l’autre bout du monde».

Ainsi, depuis dix ans, Cactus ne propose plus de viande d’agneau d’origine néo-zélandaise, et complète à partir de maintenant son offre britannique par du local, progressivement, avec l’ambition que «demain chaque deuxième agneau commercialisé par nos soins soit un triple LU élevé dans le respect de l’espèce», ajoute l’expert de Cactus.

Onze éleveurs de la coopérative «Lëtzebuerger Schéifergenossenschaft» collaborent actuellement avec l’enseigne est l’objectif est de «pouvoir fournir à Cactus la viande de cinq à six agneaux par semaine, tous les éleveurs confondus», explique Marc Vaessen, éleveur que nous avons rencontré chez lui à Putscheid/Weiler. Son troupeau compte actuellement 50 animaux, «mais je veux en élever davantage, de manière progressive, comme mes collègues de la coopérative».

La race Texel et sa viande de qualité exceptionnelle

Une brebis porte une fois par an, et statistiquement elle donne naissance à 1,8 agneaux par misebas. «Tous les ans, il faut remplacer un certain nombre de femelles par des jeunes brebis. Il faut donc 500 brebis pour pouvoir livrer 250 agneaux par an», ajoute l’éleveur qui avait commencé avec une poignée d’animaux en 1989, un peu par hasard: «A la fin de mes études au Lycée Agricole à Ettelbruck, j’avais dû choisir un sujet précis. Mon nom de famille me renvoyant à l’un des derniers rangs dans l’alphabète, il ne restait plus grandchose à choisir, sauf le poulet et le mouton. J’ai choisi le mouton sans aucune connaissance de base. Je me suis alors intéressé de plus près à cet animal, entre autres lors d’un stage aux PaysBas. J’étais flashé, et je me suis retrouvé avec deux ou trois moutons que j’ai élevés chez moi, à côté de mon job habituel, puisque mon père et mon frère n’avaient pas assez de place dans leur ferme de vaches laitières. Je me suis définitivement lancé dans l’affaire grâce à mon épouse, agricultrice, qui avait l’espace nécessaire à la propriété familiale».

Un hasard qui est devenu passion: «Depuis le début, j’ai toujours adoré travailler avec les moutons, ce sont des animaux fascinants», affirme Marc Vaessen qui n’élève que des moutons de la race Texel, «très robuste, dont l’origine remonte à l’île néerlandaise du même nom», ajoute-t-il. D’ailleurs, tous les éleveurs de la coopérative «Cactus Schofsfleesch vum Lëtzebuerger Bauer» se consacrent à cette race. «La viande est très savoureuse, sans égal», nous convainc Marc Vaessen, «son goût est très délicat, sans ce goût d’agneau trop marqué que l’on peut trouver. Et sa viande, qui provient d’animaux âgés de cinq à douze mois, ne devient jamais trop grasse».

En général, la viande d’agneau est riche en protéines, et une source de vitamine B12 et de minéraux comme le zinc, le fer et le sélénium. Grâce à sa teneurimportante en acide stéarique, elle aurait un effet moins nocif sur le taux de cholestérol.

Un cahier des charges strict et suivi par Convis

La nouvelle filière Cactus repose évidemment, à l’image des autres filières de l’enseigne, sur un cahier des charges strict, afin de garantir au consommateur une viande savoureuse, de qualité irréprochable et au moins égale à la viande importée, mais qui s’inscrit dans une démarche de durabilité allant beaucoup plus loin. Par conséquent, les éleveurs locaux, les experts techniques de la fédération des éleveurs d’animaux Convis et l’équipe commerciale de Cactus ont établi un plan d’action définissant les conditions d’élevage, d’alimentation et de bien-être animal. Ce dernier repose d’ailleurs sur des critères bien précis: santé, environnement naturel/typical behaviour et l’absence de faim et de soif. Convis se charge de formaliser le cahier des charges dans lequel tous ces éléments sont pris en compte, mais aussi le prix, la qualité, la conformité et le respect des ressources naturelles en tenant compte par exemple de la protection de l’eau potable. Il s’agit du deuxième label de Cactus que Convis prend en charge, après celui de la viande bovine. «Nous sommes le lien entre la coopérative des éleveurs et Cactus», explique Tom Dusseldorf, ingénieur agronome chez Convis, coordinateur du conseil pratique des entreprises. «Nous établissons le cahier des charges, nous contrôlons et certifions les entreprises et nous accompagnons les éleveurs dans leur travail. Nous sommes en charge dès la naissance de l’animal jusqu’à la livraison à l’abattoir», précise-t-il.

Chaque animal est registré et donc traçable: «Nous avons besoin de cet arbre généalogique afin de connaître l’origine de chaque animal», souligne Tom Dusseldorf, qui affirme que «l’élevage d’un mouton est un challenge, on apprend à s’adapter à l’animal et à pourvoir le soin et l’attention nécessaires». De par sa nature, un mouton est un animal écologique «parce qu’il est en lien avec la nature, mais il nous importe aussi d’être informés de différents éléments concernant l’élevage, par exemple quelle nourriture l’animal a consommé, si des engrais ont été utilisés et lesquels… De cette façon nous sommes en mesure, le cas échéant, de conseiller les éleveurs lors de notre monitoring», ajoute l’expert de Convis. Ce monitoring est l’audit annuel et obligatoire des onze fermes regroupées dans la filière.

Une filière développée patiemment

Actuellement, la viande d’agneau luxembourgeoise est déjà proposée dans les comptoirs des magasins Cactus à la Belle Etoile à Bertrange, à Bascharage, à Howald et à Redange. La nouvelle filière sera développée patiemment au cours des prochains mois, avec l’objectif pour Cactus de pouvoir proposer la viande d’agneau «Cactus Schofsfleesch vum Lëtzebuerger Bauer» à court ou moyen terme dans tous les magasins.

A noter que toutes les parties de l’agneau sont proposées dans les magasins Cactus, au comptoir boucherie: gigot entier ou en tranches, épaule entière ou désossée roulée, côtes d’agneau, poitrine d’agneau pour le ragout. Claude François

Consommons la viande de façon responsable!

Le consommateur averti, qui désire une viande de veau issue d’une production durable aussi bien au niveau de l’environnement, du bienêtre animal et d’une économie circulaire, ne peut que choisir de la viande BIO produite localement. Ainsi pour la viande bovine, l’IVLB, un groupement de producteurs bio, vous propose en exclusivité chez Cactus la marque Bio Green Beef. Les jeunes bovins Bio Green Beef sont élevés dans des fermes BIO luxembourgeoises, qui renoncent aux pesticides et aux engrais synthétiques. La viande de veau est issue de jeunes bovins âgés de moins de 12 mois, élevés sous la mère en pâturage naturel et nourris au lait maternel.

Merci à tout consommateur de tourner le dos au blanc pour une viande rosée d’un élevage naturel certifié BIO. En consommant cette viande BIO vous supportez une production durable ainsi que ses producteurs.

Interessegemeinschaft Vermarktung Lëtzebuerger Biofleesch a.s.b.l.

Wash it clean!

Connaissez-vous déjà Wasch, la jeune et dynamique entreprise luxembourgeoise active sur le marché des détergents éco-responsables? Les lessives Wasch, douces et respectueuses, à base d’ingrédients 100% naturels, sans huile de palme ou autres produits controversés, vous permettent de laver vos vêtements avec le plus grand soin. Produites au Luxembourg, elles convainquent aussi bien par leur grande efficacité de nettoyage que par leur respect écologique. Côté conditionnement, il est à noter que les emballages ne contiennent aucun plastique et sont réutilisables.

Conseils pour une cuisson optimale

Quelques recommandations par les experts bouchers de Cactus:
- Sortez la viande du réfrigérateur 15 à 20 minutes avant afin qu’elle soit à température ambiante.
- Comptez 20 à 30 minutes de cuisson par kilogramme pour une cuisson rosé, et 50% de temps en plus pour une cuisson à point.
- Salez en fin de cuisson, cela évitera d’avoir une viande trop sèche.
- Aromatisez la viande avec de l’huile d’olive, du thym, du romarin, de l’ail, du poivre et du sel, en frottant légèrement afin de ne pas perdre le bon goût naturel de la viande.
- Pour les grosses pièces, le gigot et l’épaule, laissez reposer dix minutes dans le four en fin de cuisson, la porte entrouverte.
- Consommez la viande rosée ou à point, mais pas saignante