Le label s’engage à proposer de la viande bovine fraîche d’ici.
Le label garantit la provenance du produit, qui est local et qui est créé par des acteurs locaux. A l’opposé de viande qui serait importée par exemple d’Amérique du Sud, les produits de la filière «Cactus Rëndfleesch vum Lëtzebuerger Bauer» profitent d’un chemin court, et la filière garantit l’origine de la viande et son suivi.
Le label s’engage pour proposer une viande traçable et de la meilleure qualité.
La viande est contrôlée en permanence, depuis la naissance du taurillon jusqu’au produit final par des analyses de l’ADN des viandes commercialisées. Convis collabore avec les fermiers qui suivent consciencieusement le cahier de charges du label. Les contrôles-qualité très stricts visent à garantir toujours la meilleure qualité gustative.
Pour la plus grande transparence, le nom du fermier est repris sur l’emballage. Jan Montens précise que «sur l’emballage, les consommateurs trouvent le nom de l’éleveur et de la commune dans laquelle il est situé, des informations sur la bête – par exemple son âge, sa race, ainsi que le lot Sanitel, la marque auriculaire reprenant le numéro du passeport de l’animal tout au long de son existence.»
Le label s’engage à respecter le travail du fermier local.
Les éleveurs regroupés sous la filière reçoivent un prix équitable, adapté en permanence à leurs coûts de production variables. En revanche, ils s’engagent à élever un maximum de bovins de qualité pour cette filière selon les critères définis dans le cahier des charges. Comme le précise Pierre Feipel de Convis, «plus ou moins 4800 bovins rentrent dans la filière, ce sont les animaux que nous sélectionnons parmi plus de six ou sept mille que nous inspectons».
Le label garantit aussi de quelle race bovine proviennent les viandes, la part belle revenant aux races Limousin et Charolais. Alors, quelle est la différence de goût? «En fait, il n’y en a pas», nous explique Pierre Feipel, «du fait que les bovins sont soignés tous de la même manière et que l’état d’engraissement est le même pour tous: c’est le grain qui définit le goût d’une viande!»
Le label s’engage pour le respect du bien-être animal.
Pour garantir le bien-être des animaux, les éleveurs s’engagent à respecter plusieurs critères. Ainsi, l’alimentation des bêtes est strictement réglée – elle doit être équilibrée et végétale, et elle est strictement contrôlée. Les animaux vivent en troupeau dans des conditions naturelles, l’élevage des veaux se fait sous la mère et les animaux disposent d’assez d’espace pour pouvoir évoluer correctement.
«Les 25 dernières années, les normes du bien-être animal ont tellement évolué que cet aspect est devenu un point clé du label», confirme Pierre Feipel, «le respect de l’animal contribue à la qualité de la viande, et le plus on respecte le bovin, meilleure est sa qualité de vie et meilleure est la viande.» De plus, stress ou souffrances sont prohibés, tout au long de la vie des bêtes: «Le label interdit de stresser les bovins, que ce soit dans les étables, lors du déchargement ou dans l’abattoir», explique l’expert de Convis: «Il est proscrit d’utiliser des fils électriques pour faire avancer les animaux, ou de les frapper. Nous pouvons contrôler cela via l’état du pH du bovin, et donc si les résultats ne correspondent pas à la norme, nous savons qu’il y a eu un problème auparavant, alors nous pouvons intervenir.
Le label s’engage à veiller à l’impact sur l’environnement.
Ceci est un autre point fondamental du label «Cactus Rëndfleesch vum Lëtzebuerger Bauer», car chaque exploitant doit mesurer en permanence l’impact de sa production sur l’environnement. Un bilan minéral et énergétique qui est calculé et optimisé par Convis – c’est le système dit «Hoftorbilanz». Pierre Feipel souligne que pour dresser ce bilan, «nous prenons en compte tout ce qui rentre dans l’exploitation – alimentation, fertilisants, matériel énergétique -, et tout ce qui en sort: le lait, la viande, le fumier. Nous mettons tout cela en relation pour générer un bilan fiable par rapport à une exploitation, et le cas échéant, nous conseillons les éleveurs pour les aider à améliorer ce bilan.»
Les principes du développement durable font partie intégrante du label «Cactus Fleesch vum Lëtzebuerger Bauer». Ainsi en 25 ans, des économies importantes ont pu être réalisées. En moyenne, les exploitations de la filière ont réalisé d’importantes économies en CO2.
Pour ainsi faire, les activités sont axées sur le régional: «Les matières premières qui sont utilisées pour l’alimentation des bovins proviennent au maximum des exploitations ellesmêmes », précise Pierre Feipel: «Nous contrôlons le taux d’autosuffisance de l’exploitation, nous évitons d’acheter de l’alimentation provenant de l’extérieur, et si nous y recourons, nous nous tournons vers la Grande Région. Nous travaillons avec l’abattoir à Ettelbruck, qui est donc centralisé et les chemins sont courts. Tout cela nous permet d’économiser un maximum en CO2.»
Une garantie de qualité
Le système de contrôle établi au sein du label de viande bovine Cactus, testé et perfectionné en permanence, a fait ses preuves. Ce label est synonyme de qualité supérieure et garantit au consommateur un produit au goût exceptionnel d’origine régionale.
Cactus s’engage à continuer sur cette même voie dans le futur: «Nous sommes confiants que la passion et les efforts de nos partenaires feront perdurer le succès du label ‘Cactus Rëndfleesch vum Lëtzebuerger Bauer’», conclut Liz Nepper de Cactus Marketing. Claude François