On a tous un petit vélo dans la tête
Quand on s'en va avec entrain, à bicyclette!
«Une roue qui tourne ne rouille pas» – ce dicton qui trouve ses origines à l’ère de la Grèce antique n’en est pas moins vrai au 21ème siècle. Surtout si l’on considère les nombreuses possibilités qui sont offertes à toutes et à tous, petits et grands, jeunes et anciens, de se dégourdir les jambes dehors à bicyclette, régulièrement ou à l’occasion, dès que le soleil pointe le bout de son nez…Henri Salvador chantait en son temps que le travail, c’est la santé. C’est aussi le cas de la bicyclette, ou du vélo (comme on préfère). Et pour cause! La pratique du vélo présente de nombreux bienfaits, non seulement pour se maintenir en bonne condition physique, mais également pour préserver un esprit sain et équilibré.Pédaler, à faible allure ou haut dans les tours, est excellent pour garder la machine qui nous sert de corps en parfait état de marche. D’abord, parce que le vélo est un brûleur de graisse efficace et un excellent moyen de se débarrasser de ses kilos en trop. Aussi, parce qu’il peutaider à réduire le diabète, prévenir la dépression, et améliorer la qualité du sommeil.Ensuite, et surtout, parce qu’il rentre également dans la catégorie des sports d’endurance, et donc qu’il procure à ses pratiquants une longévité potentielle non négligeable. En effet, la stimulation du système cardiovasculaire, en accord avec des entraînements ou parcours bien définis en adéquation avec les capacités de chacun et chacune, est un tonique vivifiant et un élément essentiel au rallongement de l’espérance de vie.Souffrir de plaisir sans se faire malA l’instar de toutes les activités physiques liant l’exercice en plein air au mouvement et à la distance, le vélo, comme la course, la nage, ou encore les sports de glisse, procure une sensation de liberté et d’espace enivrante, décuplée notamment par la dose d’endorphines engendrées par le plaisir de l’ivresse de la fatigue subséquent aux efforts intensifs.Par ailleurs, le cyclisme a cet avantage – et point commun avec la nage – de ne pas infliger de véritables traumatismes au squelette et aux muscles. Bien sûr, personne nepourra échapper aux courbatures ou aux petits bobos d’aprèscourse, surtout après une longue période d’abstinence. Cependant, les impacts de cette activité sont relativement faibles, en comparaison à la course à pieds ou à certains sports de contact notamment.Par conséquent, la «bécane» reste très clémente avec les articulations et n’affiche que très peu de contraintes, tous types de morphologies humaines confondus. Avec la marche, c’est le sport universel par excellence.De plus, les mouvements circulaires et continus des membres inférieurs, nécessaires au pédalage et à la motricité de l’engin, contribueraient à apaiser certaines douleurs antérieures. On peut donc partir en balade, tout en renforçant sa musculature et en rééduquant en douceur ses jointures éventuellement meurtries dans le passé. En bref, c’est que du positif.Rouler dehors & partoutLa bicyclette en extérieur offre de nombreuses commodités dont celle de joindre l’utile à l’agréable. On peut se servir de son vélo pour n’importe quel événement et pour trois foisrien. Quoi de plus simple en effet que d’emprunter un deuxroues pour aller faire une course juste à côté, rendre visite à des amis, se défouler cinq minutes pour évacuer un stress passager, voire se rendre au travail tous les jours.Utilisé quotidiennement, le vélo peut s’avérer de surcroît un compagnon de route fidèle, ainsi qu’un prodigieux et rudimentaire moyen de lutte en faveur de l’écologie et pour la préservation de l’environnement. Puisqu’il permet de se mouvoir et de se rendre n’importe où sans consommer aucune énergie fossile, son impact carbone est dérisoire par rapport aux moyens de locomotion motorisés traditionnels.Il en va de même pour les balades en familles ou entre potes lors de sorties le week-end ou en vacances. Cela demeure, ou est redevenu éventuellement, une occasion de se déplacer d’un endroit à un autre sans rien brusquer, mais bel et bien pour profiter des paysages, par exemple, de réapprendre les sensations des éléments de la nature, tels que le vent, le froid, la chaleur ou la pluie, et d’envisager la véritable notion des distances. En somme, pédaler, c’est le pied! Dominique Coutant