Le ministère de la Santé a fait effectuer des analyses en 2020 afin de déterminer le niveau de contamination des aliments par les pesticides. Le Mouvement écologique a publié les résultats, et il en ressort clairement que les produits certifiés bio du Luxembourg sont exempts de pesticides: «Cent pour cent des échantillons de produits biologiques de production locale étaient exempts de résidus. La conclusion est donc claire: il est préférable d'acheter des produits biologiques, et notamment ceux qui ont été produits au Grand-Duché», souligne l’association, qui indique que «52,2 pour cent des échantillons issus de la production conventionnelle, tous pays d’origine confondus, contenaient des résidus», selon l’analyse citée.
Le lait bio, un produit riche & naturel
Le Bio-Haff Witry fait partie des onze fermes biologiques luxembourgeoises qui livrent leur lait frais à la coopérative des agriculteurs biologiques du Luxembourg (Biog), dont la laiterie à Bascharage se charge de la production: le lait y est finement pasteurisé, homogénéisé et conditionné en emballages refermables. Le produit final est alors livré par Biogros au commerce de détail. À côté de ce lait biologique Biog, Cactus propose une seconde version de ce lait frais biologique local sous sa marque Cactus BIO, ceci pour encore mieux poursuivre un double objectif, à savoir soutenir en tant que Cactus l’agriculture biologique locale d’une part et d’autre part positionner ce lait Cactus Bio comme complément au lait frais biologique de la marque Biog et cela afin d’aider la coopérative agricole locale à écouler leurs surstocks et ainsi garantir aux fermiers un juste prix pour leur production bio.
Ce lait biologique est produit sans avoir eu recours à des substances chimiques. Il a bien meilleur goût, car plus naturel, plus riche en nutriments et en matières grasses. Ce lait entier a une teneur naturelle en matières grasses de minimum 3,8 pour cent, et il existe également une version demi-écrémée avec 1,5 % de matières grasses. La graisse est un vecteur de goût, et comme le lait bio n'est pas chauffé plus haut que 72 degré Celsius lors de la pasteurisation, les saveurs restent plus intenses.
Pour arriver à un produit de qualité aussi riche en valeurs, un engagement sans faille pour le respect de l’animal et de la nature est indispensable et impératif. Et il faut que la nourriture des animaux soit la plus naturelle et la plus naturellement riche que possible. «Nous essayons de produire toute notre nourriture à la ferme», explique Pierre Witry, «nous n'utilisons pas de soja, même garanti sans OMG, car je trouve que c'est une idiotie de déboiser des forêts tropicales outre-mer pour pouvoir nourrir nos vaches laitières ici au Luxembourg. De plus, le bilan écologique de tels produits est tout sauf positif!»
La meilleure nourriture pour les animaux
Le fermier bio de Dippach est visiblement passionné: «En agriculture biologique, nous essayons de travailler avec des protéagineux indigènes comme le lupin, les pois et les haricots. Au lieu d'utiliser du soja – où les cultures biologiques et européennes sont rarement utilisées pour l’alimentation animale, nous produisons ces sources de protéines en les cultivant nous-mêmes, et nous les mélangeons à la nourriture». En principe, les animaux se nourrissent surtout de l'herbe des pâturages de la ferme: «Nos vaches se trouvent dans les pâturages du printemps à l'automne, jour et nuit, et y profitent d’une herbe naturelle et riche. En hiver, elles mangent du fourrage ensilé et du foin, également à base de notre herbe».
Les prairies sont permanentes, du «Dauergrünland», et sur les champs des végétations allongées et des cultures variées que Pierre Witry plante en alternance avec de l'herbe, des céréales ou des légumineuses. Cette rotation des cultures s’étend sur plusieurs années: «Nous plantons ainsi du trèfle, que les vaches aiment consommer comme fourrage et qui enrichit le sol. Vient ensuite le blé, par exemple, quenous vendons comme blé de pâtisserie et que nous donnons également à nos vaches, qui absorbe ainsi les substances nutritives que le trèfle a laissées dans le sol l'année précédente. Puis, nous plantons des légumineuses comme les pois et les haricots, ou encore des lupins, qui contiennent beaucoup de protéines et de nutriments. Le cycle se poursuit ensuite avec la plantation d’orge, qui permet de replanter à nouveau des herbes avec du trèfle ou de la luzerne.»
Agissons responsables!
D'ailleurs, les vaches – qui sont presque toutes de races Montbéliard (Fleckvieh), aiment aussi les pommes et les poires, «de véritables friandises». Les arbres à feuilles et fruitiers ont aussi l’avantage de prêter de l'ombre aux animaux pendant l'été. Les vaches n'aiment pas les fortes chaleurs, «mais maintenant, en hiver, les températures négatives ne les dérangent pas, car leur digestion est très active et le métabolisme garde les animaux au chaud», confie Pierre Witry, animé par le souci de respecter le bien-être animal: «La joie que ressentent les animaux lorsqu'ils peuvent retourner dans le pré pour la première fois au printemps est indescriptible», sourit-il, «et ce sont aussi des animaux très sensibles: une vache a besoin d'être caressée, et chacune a son propre caractère», confirme Caroline, son épouse. La ferme élève en général 40 à 45 vaches laitières et, en parallèle, à peu près la même quantité de veaux et de génisses.
Acheter des produits bio, c'est soutenir activement l'agriculture durable, mais c’est également soutenir les producteurs d’ici qui ménagent aucun effort pour protéger notre écosystème. Et acheter des produits locaux contribue aussi à réduire fortement l’impact climatique grâce aux distances courtes entre le producteur, la laiterie et les points de vente Cactus. «Notre aspiration pour toujours plus d’approvisionnement en circuit court s’illustre à merveille à travers l’exemple du lait frais biologique local: à partir des vaches de la ferme Witry à Dippach vers la laiterie Biog de Bascharage jusqu’au Cactus La Belle Etoile ou Cactus Windhof, par exemple, il ne faut compter pas plus qu’une vingtaine de kilomètres. L’empreinte carbone de cet aliment est donc de tous les points de vue exemplaire.» conclut Marc Hoffmann, Cactus Marketing. Claude François
Des sacs poubelles qui évitent les déchets
Deux milliards de tonnes de plastique sont produites chaque année et une grande partie atterrit tôt ou tard dans la mer. C’est exactement ce que l’entreprise berlinoise Wildplastic souhaite combattre.
En effet, Wildplastic travaille en coopération avec des collecteurs et avec des organisations de collecte locales et équitablement rémunérées pour ramasser des déchets plastiques dans les mers et les pays en développement – les pays qui ne disposent pas de leurs propres structures de recyclage – pour ensuite recycler et transformer ces déchets en sacs poubelle Wildbags.
Wildplastic veut créer un réel impact et ceci en nettoyant un monde pollué par le plastique: nettoyer l'environnement, utiliser exclusivement des matériaux collectés pour fabriquer en Allemagne les Wildbags et ainsi éviter du plastique neuf.
Cactus propose trois tailles de ces sacs poubelle bien robustes: 25 litres, 35 litres et 60 litres.