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La grande finale du concours EY Entrepreneurs de l'année, le 23 novembre prochain, est l'occasion de célébrer l'art de l'entrepreneuriat au GrandDuché au travers des portraits de sept finalistes. Interview, en dehors du cadre, avec Raoul Mulheims.

■ En quelques mots, que fait Finologee?

Finologee est un créateur de plateforme informatique pour le secteur financier de nouvelle génération. Nous agrégeons plusieurs services pour des banques, des entreprises d'investissement, ou pour d'autres Fintech, en créant l'intermédiation de données et de transfert de données entre ces différents acteurs et dans différents contextes.

■ Qu'est-ce qui fait de Finologee un chef d'œuvre?

C'est la combinaison de plusieurs éléments. Tout d'abord, c'est la quatrième entreprise que j'ai créée et elle mélange beaucoup des ingrédients du succès des expériences précédentes. En fait, avec mes cofondateurs, nous avons mis toute cette énergie, cette expertise et ces enseignements appris au cours de nos carrières dans cette société-là. C'est grâce à cela que l'on pense qu'on peut faire la différence aujourd'hui.

■ Si vous étiez un outil artistique, lequel seriez-vous?

Je serais très probablement le cadre. Je pense à cet objet assez naturellement parce que c'est ce que j'apporte dans des équipesavec mes collaborateurs et cofondateurs.

■ Et justement, en parlant de cadre, est-ce que penser en dehors du cadre vous aide en tant qu'entrepreneur?

On s'auto-oblige en fait à sortir du cadre, à sortir des sentiers battus, de notre zone de confort. C'est en se forçant à regarder audelà que l'on peut progresser et faire avancer nos entreprises plus vite ou plus loin.

■ Si vous étiez une discipline artistique, laquelle seriez-vous?

Je serais probablement la musique au sens large. En effet, la mise en musique des choses, et donc la réalisation concrète, c'est un des domaines où je pense que j'excelle.

■ En quoi le Luxembourg a contribué au succès de votre entreprise?

En étant deux Luxembourgeois sur les trois cofondateurs, il est clair que cela nous a donné un avantage compétitif en particulier sur la connaissance du tissu économique et de l'environnement. Evoluant dans le secteur financier, l'importance de la proximité entre les acteurs a été un catalyseur que l'on n'aurait peut-être pas trouvé ailleurs. Le Luxembourg a donc grandement contribué au développement rapide de cette entreprise.

■ Si vous pouviez remonter le temps, qu'est-ce que votre vous actuel dirait à votre vous d'hier, alors jeune créateur d'entreprise?

Je me dirais d'apprendre à être un peu plus rapide. Je dirais plus précisément de prendre un peu plus de risques, de ne pas attendre d'avoir 90% des informations pour prendre une décision, mais que 70% suffisent parfois à prendre une bonne décision, plus rapidement.

De l'autre côté, je dirais, associes toi avec les bonnes personnes - ce que j'ai généralement fait - c'est une des clés de la réussite, de la complémentarité et de la confiance.