Les passants qui longent la maison n’y voient qu’une maison unifamiliale avec une façade bigarrée, avec de grandes taches: sûrement pas le travail d’un façadier. Ceux qui osent entrer découvrent des pièces rénovées, bien arrangées, comme chez soi. Quelques sofas ou fauteuils permettent de s’asseoir et de s’imprégner de l’atmosphère particulière qui règne dans les différents recoins de la maison. Chaque chambre est décorée différemment et change régulièrement en fonction des objets exposés.
Cuisine, jardin, salle de bains, toilettes, montée d’escaliers, chambres: tout l’espace est arrangé pour donner un espace aux œuvres des artistes invités. Et ils sont nombreux cette fois. Trente deux à utiliser les différents espaces pour montrer leurs travaux créés durant une année de pandémie qui les a parfois contraints à s’isoler et souvent à s’interroger.
Autoportraits ou portraits de la maladie, lieux et espaces vidés par le confinement, ressenti des différentes contraintes liées à l’isolement, à la perte d’un être cher, à la montée de la violence domestique: 89 installations, photos, peintures et sculptures montrant les impacts et les changements sur le monde touché par une telle crise sanitaire. A voir tous les mardis, jeudis et samedis de 14h00 à 19h00 jusqu’au 10 juillet à la «Kamellebuttek». C.d.J.