D’une meilleure image à la digitalisation

De nombreux défis attendent le commerce eschois

L'assemblée générale de l’Association des Commerçants, Artisans et Industriels de la ville d'Esch-sur-Alzette (ACAIE) s’est tenue récemment à l’Auberge de Jeunesse eschoise.

La dernière assemblée générale de l’Association des Commerçants, Artisans et Industriels de la ville d'Esch-sur-Alzette (ACAIE) qui s’est tenue à l’Auberge de Jeunesse eschoise a attiré bon nombre de ses membres.«Même si l’année 2021 s’est terminée assez convenablement pour les commerces eschois, les débuts d’année 2022 sont par contre plus compliqués et tous attendent les retombées d’Esch 2022, Capitale européenne de la culture», les mots de bienvenu de Nicolas Kremer, président de l’ACAIE sont sans équivoques. Et même s’il se montre content de certaines initiatives comme l’animation musicale, le marché de noël «étendu» ou la collaboration avec les commerces des communes frontalières d’Audun-leTiche et de Villerupt, il n’oublie pas de rappeler que le commerce local a encore bien des défis devant soi. Il évoque ainsi la politique de loyers pratiquée par certains propriétaires de commerces ou l’image de marque défaillante du commerce de la ville. Si dans le premier cas il espère trouver le dialogue en essayant d’organiser des tables rondes entre les différents intéressés, pour le second il en appelle aux membres pour mieux utiliser les nouveaux moyens de communication ou le canal eschopping.lu pour mieux se faire connaître et améliorer leur image de marque et celle du commerce eschois. Le rapport d’activités présenté par la secrétaire, Cinzia Derosa, démontre cette nouvelle volonté de mieux communiquer. Appui de manifestations commerciales, concours sur les réseaux sociaux, soutien des membres et organisation de différentes initiatives commerciales ont connu un certain succès et ont contribué à animer la plus longue artère commerciale du pays et ses rues adjacentes.L’association Escher Betriber qui a rejoint l’ACAIE courant 2021 y est aussi pour quelque chose. Cette nouvelle initiative veut attirer l’attention sur les difficultés rencontrées par les sociétés artisanales et industrielles de la ville. Si certaines comme le manque de personnel qualifié, la vignette payante ou le coût des loyers sont communes, il faut y ajouter le manque de terrains adéquats, les problèmes de mobilité pour les zones artisanales environnantes ou l’intégration du personnel dans la vie locale et commerciale. C’est pour cette raison qu’une pré-étude nommée PM Esch, den Handwierkerhaff, qui prévoit un centre artisanal en hauteur, sera présentée dans un futur proche. Le public présent a encore pu écouter un court exposé présenté par l’agence de communication Lola, qui après analyse de la situation actuelle recommande de redéfinir la communication, de moderniser les différentes plateformes et de développer la charte graphique afin d’améliorer l’image générale du commerce eschois et de son site Eschopping.De son côté Pim Knaff, échevin en charge de promotion économique a encore énuméré les différentes initiatives prises par la ville pour dynamiser le commerce local et appelle aux commerçants pour participer de manière proactive afin de dynamiser la vie commerciale de la deuxième ville du pays. Carlos de Jesus