Au centre de belles histoires

Entretien avec Romain Muller du complexe Royal-Hamilius

- Est-ce que le Centre Royal Hamilius est devenu ce qui était initialement prévu, à savoir être une extension de l’offre du centreville de Luxembourg?Oui, je crois que nous avons rempli ce contrat, contrairement aux craintes du début. Les commerçants du centreville nous avaient vus d’abord comme un concurrent plutôt que comme un partenaire. Ces peurs ont disparu. Le pari que nous avions pris de créer une synergie avec les commerçants de la ville a été gagné.- Royal Hamilius est maintenant bien installé. Le chantier fut cependant beaucoup plus long que prévu, non?C’est vrai, le chantier a duré trop longtemps. Si certaines causes étaient internes et notamment dues à la complexité et à l’étendue du chantier, d’autres n’étaient pas directement de notre ressort.     

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Romain Muller, Firce Capital, Gestionnaire du complexe Royal-Hamilius

Aujourd’hui, nous sommes sur la bonne voie de voir s’installer encore plus de grandes enseignes internationales au Royal Hamilius. Un premier pas a été franchi avec les Galeries Lafayette, mais aussi avec la FNAC, Decathlon, la Poste, Delhaize, Tango, Atelier Steffen ainsi que Prêt-à-Manger qui sera la première ouverture au Luxembourg. Une partie de ces enseignes avaient besoin d’un temps pour comprendre et s’adapter à la clientèle luxembourgeoise qui possède ses propres règles.

- Le Royal Hamilius est entretemps devenu une véritable «locomotive» pour le commerce de la ville. Il est situé à l’entrée du quartier commercial. N’est-ce pas un véritable atout pour vous?

Oui, nous en sommes très fiers d’être comme un grand portail à l’entrée de la ville. D’abord, il y a l’arrêt du tram qui draine tous les jours plus de 15.000 personnes. Il y a aussi le parking souterrain 450 places et bien sûr tous les autres moyens de transport dont l’accès à la ville a été grandement facilité. Le Royal Hamilius est devenu un endroit où les gens se rencontrent, flânent, passent du temps et font leurs achats... sans pour autant renoncer à découvrir le centre-ville dans son ensemble.

- La rue Aldringen, cependant, semble ne pas avoir trouvé, à la date d’aujourd’hui, sa place dans ce grand ensemble. Pourquoi tant de surfaces sont-elles encore inoccupées?

Notre projet pour la rue Aldringen a pris du retard. En fait, nous voulons faire de cette rue, qui n’a jamais été une rue piétonne et commerçante, une fashion street, c’est-à-dire doté de magasins mode et accessoires de premier choix, une offre complémentaire, axée plus jeune et plus décontractée «urbanchic».