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Plâtrier, un véritable artisanat d’art

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Les attributions de l’artisan plâtrier sont multiples. Il peut notamment redéfinir un intérieur de fond en comble et optimiser son rendu en lui redonnant un coup de jeune, tout en garantissant la bonne mise en œuvre de tous les procédés d’isolation et d’étanchéité d’un bâtiment. En plus des cloisons ou des contre-cloisons, il s’occupe également des plafonds, voire des faux-plafonds, isolés ou non.


Le plâtre, un matériau témoin de l’Histoire


Déjà employés par les plus anciennes civilisations, les premiers plâtrages de fortune témoignaient déjà des préoccupations des anciennes peuplades en matière de durabilité et de robustesse des habitations et ouvrages divers.

« De nos jours, la polyvalence du plâtre en a fait un matériau indispensable à la plupart des construction... »

Initialement voué à offrir une bonne résistance aux édifices, le plâtrage a su également évoluer, avec les âges, dans une optique ornementale, tel un stigmate de l’hégémonie d’une culture, d’une dynastie, d’une époque, ou encore d’un style, pour la postérité. Ainsi, de L’Egypte des Pharaons à la Grèce et à la Rome antiques, du style Renaissance au Baroque, de l’Art Déco au Bauhaus, le plâtre a su lier la construction à l’expression artistique.

De nos jours, la polyvalence du plâtre en a fait un matériau indispensable à la plupart des constructions, et ce, aussi bien pour les finitions des parois intérieures et des plafonds, que pour les murs extérieurs. On l’utilise pour enduire, protéger et décorer les cloisons, les plafonds, et les combles, voire créer des moulures architecturales telles que les rosaces de plafond ou les corniches.

Plusieurs types de plâtre prévalent encore actuellement, en fonction du liant utilisé. La palme revient au plâtre de gypse, légère variante du « plâtre de Paris », très pratique pour les murs intérieurs. Le plâtre à la chaux – parfois renforcé avec de la matière organique comme des poils d’animaux – demeure plus souple et relativement aéré, et convient d’autant plus aux vieilles bâtisses. S’agissant du plâtre de ciment, celui-ci, très utilisé en maçonnerie, résiste efficacement en cas d’humidité des lieux. Le plâtre d’argile quant à lui reste une alternative de choix en matière de durabilité. En effet, il dégage une énergie bien inférieure aux autres et peut être renforcé aux moyens d’éléments fibreux. Il présente aussi l’avantage de renvoyer à des teintes naturelles.

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Le plâtrage, une technicité certaine

La pose du plâtre s’effectue généralement par stratification, son épaisseur ou son nombre de couches pouvant varier en fonction du toucher plus ou moins rugueux de la surface à traiter. Par exemple, des cloisons ou des plafonds vierges peuvent nécessiter plusieurs passages, tandis qu’une plaque préalablement enduite d’une couche de plâtre ne requiert qu’une touche finale de quelques millimètres.

Au départ, la substance composant le plâtre est sèche. C’est seulement après l’avoir bien mélangée à de l’eau que l’on obtient un produit plus ou moins épais. Les spécialistes insistent sur l’ordre de mélange à respecter, en l’occurrence l’ajout de la poudre à l’eau, et non l’inverse.

Lorsqu’il revêt sa forme liquide, voire crémeuse, le plâtre est alors applicable sur la surface concernée. Vient ensuite le grattage éventuel selon la précision du travail requis, et enfin la phase de séchage. Une deuxième, ou une troisième couche pour la finition, viennent se superposer en renfort pour conférer à l’ensemble robustesse et longévité. Trois bonnes journées de prise sont nécessaires pour un plâtre dont les caractéristiques ignifuges renforcent de surcroît la fonctionnalité.

Le plâtrage est une tâche généralement laborieuse et minutieuse qui requiert un bon coup de main pour en maîtriser les contours. Et de redoubler de vigilance lorsque l’aspect du plâtrage montre des signes progressifs d’usure par le biais de fissures çà et là, dues en particulier au tassement des constructions avec le temps.

« Le plâtrage est une tâche généralement laborieuse & minutieuse qui requiert un bon coup de main pour en maîtriser les contours. »

Cloisons, vrais et faux plafonds

Le choix de la réalisation d’un faux-plafond s’avère bénéfique à plusieurs égards. Les faux-plafonds facilitent l’habillage des différentes pièces d’une habitation en leur donnant un nouvel aspect, tout en offrant par ailleurs d’incroyables possibilités d’encastrement de luminaires ou de dissimulation de câblages et de dispositifs d’isolation.

Ils peuvent également agir comme compléments décoratifs singuliers, et ce, afin de rajouter une touche de style aux différentes salles, tandis que les cloisons, elles, aident à délimiter les espaces et à accentuer les répartitions entre les halls d’entrée et les pièces à vivre.

Un vrai corps de métiers

Le métier de plâtrier traditionnel tend progressivement à se diversifier vers des spécialisations dérivées ou complémentaires tels que celles de plâtriers-briqueteurs, de plafonniers-plâtriers appelés aussi plafonneurs aux alentours de la Grande-Région (avec des nuances au niveau de leurs spécialités), et de plâtriers-peintres qui cumulent deux métiers en un.

Du fait de sa grande pénibilité, de l'augmentation du coût de la main d'œuvre et de la forte augmentation de l'usage des plaques de plâtre, la profession semble muter davantage en une ramification de nouveaux métiers tels que les plaquistes ou les alibastreurs.

Au cours de sa carrière, le plâtrier-plaquiste peut en outre profiler ses compétences en devenant « staffeur-ornemaniste » ou stucateur (notamment pour les travaux d’imitation des marbres ou des pierres). Dominique Coutant