« Nous avons acquis la maison en 2014 et démarré des travaux début 2015. Le moins que l’on puisse dire est qu’il y avait beaucoup à faire (rires). Pour l’espace living (cuisine donnant sur salon et salle à manger), nous avons dû abattre les murs qui morcelaient ce qui est maintenant la pièce principale.
«Grâce à une poutre maitresse, nous avons pu faire abattre toutes les petites pièce.»
Il fallait imaginer, se projeter. Tâche colossale… il y avait même du carrelage au plafond ! Notre chance ? Pas de murs porteurs. Grâce à la présence d’une poutre maitresse, nous avons pu faire abattre toutes les petites pièces pour un volume plus conséquent. Pour notre deuxième séjour ici, nous avons décidé d’entamer d’autres travaux : en premier lieu, afin de gagner en espace, un chien assis dans notre chambre mais également la rénovation des deux salles de bain. Les travaux ont démarré sans nous, en avril (la famille est revenue en août, ndlr). »
Potentiel
« De l’extérieur, la maison ne paye pas de mine mais nous sommes sur une configuration intéressante avec trois plateaux de chacun 55 mètres carrés plus une cave et une maison annexe transformée en dépendance sur deux niveaux. »
La jeune femme sait de quoi elle parle qui après des années à exercer le métier de traductrice, a repris ses études, la trentaine venant, pour se réorienter dans la décoration d’intérieur et plus encore : « J’aide à la relecture de l’aménagement des espaces et donc à la fluidité des habitations. J’ai notamment suivi une formation en Feng Shui pendant mes années asiatiques. Je suis ravie, j’attaque bientôt un chantier en Sardaigne et un autre à Arcachon. »
« Concernant la vie de tous les jours, nous avons vraiment ici une vie de quartier (même s’il manque quelques commerces de proximité) : il est amusant de souligner que bon nombre de personnes habitant dans la rue… y sont nées, tout le monde se connaît et il y a une très bonne ambiance. Nous avons même des copains dans la rue et les enfants vont à l’école aisément, par chance, elle est toute proche. »
Maison et dépendance
Continuant notre visite, nous pénétrons dans la cour intérieure qui nous fait joliment de l’œil depuis un moment. Séparant la maison de sa petite dépendance, elle a été joliment décorée de plantes vivaces sélectionnées avec soin. Si le froid n’était pas si mordant, nous y resterions bien quelques instants, tant l’endroit est coquet, mais la maîtresse des lieux nous entraine déjà dans cette autre partie de l’habitation, transformée en bureau pour son époux et elle-même.
« D’ici nous sommes à la fois au calme, loin de l’agitation que pourrait causer nos trois garçons et, en même temps, nous pouvons garder un œil sur eux (sourires). A l’étage, quand nous ne sommes pas en télétravail, ils y ont leur territoire, mi salle de jeux, mi endroit où recevoir leurs copains, essentiel puisque deux d’entre eux partagent leur chambre. »
De la minorité qui parfois l’emporte
En parlant de tous ces hommes qui l’entourent, quid de la déco, Ghislaine ? « Alors là, j’ai beau être en minorité dans cette maison, les garçons n’ont pas leur mot à dire sur cet épineux et fondamental sujet (rires). J’exagère un peu : tous les meubles et tableaux présents ici sont issus de nos goûts communs, à mon époux et moi-même. Nous adorons chiner, retaper et redonner du lustre à des objets ou même des lieux. »
Du cœur
En parlant de donner du lustre aux choses, avant que de se quitter, la jeune femme fait passer un message : « Je participe en 2022 au Rallye Rose des sables. Nous recherchons des sponsors pour venir en aide à des associations comme « Le ruban rose » ou « Le club des petits déjeuners » qui fournit des collations matinales à des enfants dont les parents sont en précarité financière… D’un projet l’autre, Ghislaine partira mais reviendra. Alix Bellac