Comme l’ancienne ferme est un témoin de l’histoire rurale de toute une région et présente un volume traditionnel et caractéristique pour son époque de construction, elle a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des sites et monuments en 2017. Après un changement de propriétaires en 2010, les immeubles ont fait l’objet d’une restauration soignée. En intégrant la nouvelle cuisine partiellement dans la grange, l’architecte a exprimé sa tendance pour une extension contemporaine sans pour autant créer un contraste trop marqué avec les structures existantes. L’ouverture généreuse vers le jardin sert de contrepoint à la nature introvertie de la maison principale des années 1950. Les surfaces des étables abritent une buanderie, une chaufferie, un débarras ainsi qu’un garage pour deux voitures.
L’enveloppe extérieure du corps de logis a été complètement restaurée. Les fenêtres en PVC des années 1990 ont été remplacées par des fenêtres avec des châssis en bois, adaptés au style de l’époque, et la toiture a été recouverte d’ardoises. La façade ainsi que les encadrements des ouvertures en pierre de taille, caractéristiques pour leur période de construction, ont été soigneusement nettoyés et remis en état. La maison principale s’implante en retrait par rapport à la rue et constitue avec les dépendances un ensemble en forme de «L» créant une petite cour. Par un nouvel aménagement, cette cour de même que les immeubles ont pu être mis en valeur.