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Mets du Levant et boissons aux parfums orientaux

Le «Bazaar» est ouvert!

Dans le prestigieux bâtiment connu sous le nom de Maison Lassner s'est établi depuis peu le restaurant «Bazaar» qui se veut un carrefour de rencontre et d'échange autour de plats à partager ou de cocktails à déguster.   


Par Carlos de Jesus
   

Sur la place Guillaume II, dans le coin sud, existait il y a encore quelques années un magasin de jouets et d'articles pour la maison. Facilement reconnaissable avec sa grande façade en angle art déco, idéalement situé à quelques pas de la commune et du palais grand-ducal, lieu de marchés et de concerts, c’est un des plus beaux et emblématique site de la capitale. Après la fermeture de l’enseigne historique Lassner, il fallait redonner une nouvelle vie à ce bâtiment historique, le Bazaar a donc ouvert.

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Le bar en sous-sol peut être privatisé.
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Le plat du jour se conjugue en trois variantes (végétarien, terre, mer).

Les traditions levantines arrivent au Luxembourg

C’est donc fait depuis début septembre, après six mois de réflexion et trois mois de travaux, que Gabriel Boisanté, les frères Tom et Ray Hickey, et João Russo ont ouvert le dernier né de leurs endroits à Luxembourg-ville.
   

Dans une salle aux belles dimensions la décoration a voulu jouer sur les codes néocoloniaux des années 1950 en gardant l’esprit des parures art déco du bâtiment: de grandes baies vitrées apportant chaleur et lumière, entourées de miroirs roses et décorées avec le nom de l’enseigne laissent autant le client observer l’extérieur, que le badaud apprécier le va-et-vient.
   

Chaque coin de la pièce est fait d’assises de différentes finitions avec du bois brut, des couleurs et tissus imprimés, donnant une ambiance chaleureuse, accueillante et dépaysante à l’ensemble.
   

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De grandes baies vitrées avec l'enseigne du restaurant Photos: C.

Le centre du bar-café-restaurant-brasserie occupé par un grand comptoir où trônent trois imposantes colonnes au format stylisé de palmier et le mur du fond recouvert de carrelages en terre cuite émaillée, en forme de losange contribuent à cet effet «fresh fifties» oriental.



«C’est exactement cet esprit que nous voulions insuffler à cet endroit et ,Bazaar‘ est un nom prédestiné», explique Gabriel Boissanté, un des propriétaires et gérant. En effet, le bazar est dans le monde oriental le lieu où se produisent les échanges, se font des rencontres et des découvertes, un marché. C’est donc cet endroit idéal pour découvrir d’autres goûts et textures et rencontrer une cuisine de lieux différents de ceux dont on a l'habitude qu’ont créé les associés.
   

Et cette cuisine est celle qui, de la Grèce à la Perse en passant par la côte orientale de la Méditerranée jusqu’à la fameuse côte des Barbaresques, entre Maroc et Lybie, ils ont choisi de nous faire découvrir. Une cuisine où les petits plats, différentes portions, permettent le partage entre amis, renouent avec la socialisation, et aident à redécouvrir le plaisir d’être assis à table et de passer un moment agréable. Des plats qui laissent aux cuisiniers et barmen la liberté de développer leur créativité en utilisant un savant mixage de produits et saveurs.

Une cuisine aux saveurs orientales

La carte dévoile donc une grande dominante levantine, avec quelques incursions grecques ou italiennes, une cuisine qui est à la fois conviviale, exotique et urbaine et qui est plus que jamais au goût du jour. Comme l’écrit Annabelle Schachmes, auteure de La Cuisine juive (éditions Gründ) «C’est une cuisine très généreuse, composée de mélanges d’épices, d’assaisonnements suaves, de parfums enveloppants.
   

C’est une nourriture raffinée, mais pas maniérée, qui fait écho à la street-food comme aux repas familiaux».
   

Dans la tradition du partage, la carte propose un très original «hummus Bar», qui en plus de la classique purée de pois chiches, propose une variante avec avocat et une autre, plus relevée, à la nduja épicée, un saucisson piquant calabrais.
   

Cuits sur place le pain pita (un pain peu épais de forme ronde originaire du Moyen Orient) ou le challah tressé (pain traditionnel juif, de consistance riche, proche de la brioche), accompagnent à merveille les mezze à partager. Du côté de la mer, à part le cabillaud ou le homard, il faut relever le poulpe, qui ici est fumé et servi avec un écrasé de pommes de terre, tomate et pois chiches frits. Pour les mets de la terre, poulet chich taouk épicé, mariné et grillé et poitrine de porc à basse température se partagent la carte avec l’agneau, soit en kadaif (enroulé de pâtes cheveux d’ange) soit en kefta. A midi, un plat du jour en trois variantes – végétarienne, poisson, viande – est proposé.
   

Cependant ce qui saute aux yeux sont les nombreux mezze aux saveurs orientales: artichauts Lassner, salade fatoush, halloumi, fallafel ou taboulé font autant la joie des végétariens que des amateurs de saveurs entre méditerranée et orient. Ayant moi-même succombé au choufleur Jaffa, je me suis régalé. Les gourmands ne sont pas oubliés avec un riz au lait pistaches, cardamome et orange infusée, le cheesecake façon grecque ou l’inévitable baklava. Détail qui ravira noctambules et fêtards: la cuisine est ouverte jusqu’à minuit.

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Mixologie et voyage

Pour accompagner ces mets aux saveurs orientales, la carte des vins offre un grand choix varié et allant du local au biodynamique, mais aussi quelques «exotiques» comme des vins du Caucase, d’Angleterre ou de Tunisie, du Liban et d’Israel. Au niveau des cocktails l’exotisme et l’innovation sont là aussi de mise. Avec une science parfaitement maîtrisée de la mixologie, utilisant des produits peu usités au Luxembourg, à l’instar de l’estragon, de la fleur d’oranger, du romarin, des dates ou des prunes le barman crée des nouveautés qui ne passent pas inaperçues. Pour terminer, il ne faut pas oublier la salle au sous-sol, un bijou caché, aménagée avec le même soin que le reste de l’établissement, accueillant un bar et un DJ. Son plafond de pierre voûtée fait de cette salle un lieu intimiste, idéal pour finir la soirée avec ou sans musique.

La cuisine levantine

La cuisine levantine est la cuisine traditionnelle d’une région qui s’étend aujourd’hui à l'Arménie, l'Égypte, Israël, le Liban, la Palestine, la Syrie et la Turquie. Ces pays faisaient partie de l'empire ottoman avant sa chute et les différentes traditions culinaires étaient mêlées. De nos jours, elle est l'une des principales composantes de la cuisine méditerranéenne (juive ou arabe).
   

Les plats les plus connus sont sans doute le houmous (purée de pois chiches et tahini, le tahini étant une crème de sésame), le falafel (boulettes de pois chiches ou de fèves mélangées à diverses épices, et frites dans l'huile), le pain pita, le baklava (mets assez sucré constitué de pâte phyllo, de sirop de sucre ou miel et, selon les recettes et les régions, de pistaches, de noix ou de noisettes) et le katayef (pâtisserie à base de pâte à crêpe, farcie de crème de lait, de pistache ou de noix).
   

De nos jours la tendance à manger «healthy», c’est-à-dire prendre soin de sa santé avec une alimentation saine et équilibrée, a mis cette cuisine au goût du jour. Une des raisons principales est qu’elle utilise de nombreux légumes et des légumineuses riches en fibre et protéines végétales qui remplacent avantageusement les protéines animales.