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Histoires d'eau

Salles de bain, etc.

Photo: Shutterstock

Toute habitation doit comporter une pièce destinée à l’hygiène corporelle pour se laver, voire s’apprêter. Mais l’endroit communément appelé « salle de bain » n’est souvent qu’une salle d’eau, dépourvue de baignoire et n’offrant bien souvent qu’une douche, en plus du lavabo (et des toilettes).Or, la fonctionnalité et les bénéfices que procure la première par rapport à la seconde font régulièrement l’objet d’un dilemme chez les futurs usagers des lieux, tergiversant régulièrement à propos de la douche, de la baignoire, des carrelages ou encore des sanitaires.

«La douche ne sert pas seulement à se nettoyer, mais joue parfois un rôle thérapeutique, notamment grâce l’action massante & énergisante du jet.»

La douche, la formule économique

Dans un cadre domestique, la douche ne sert pas seulement à se nettoyer, mais joue parfois un rôle thérapeutique, notamment grâce l’action massante et énergisante du jet. Or, sachant qu’une douche classique de quelques minutes consomme environ moitié moins qu'un bain bien rempli, celle-ci est véritablement un gage d'efficacité énergétique. Par ailleurs, certains systèmes dernier-cri permettent même d'économiser jusqu’à 70 % de l'eau utilisée habituellement (pas plus d’une dizaine de litres en circuit fermé).

S’agissant des receveurs de douche, ceux-ci diffèrent selon leurs gammes, leurs modalités d’installation (à encastrer ou à poser) et leurs formes (carrés, rectangulaires, en angle ou extraplats). Un extra-plat facilite l'accès à la douche aux personnes à mobilité réduite, aux seniors et aux enfants, tandis que le modèle d’angle s’apprécie plus pour ses côtés pratiques (élément sobre, simple à fixer et nécessitant peu de travaux). Idéal pour les douches « à l’italienne », le receveur rectangulaire créée un espace design et personnalisable. Outre les avantages et inconvénients du receveur à choisir, il convient également de considérer avec précaution les matériaux à employer (acier émaillé, béton minéral, céramique ou résine composite) pour son agencement.

La baignoire, symbole de détente

Comparativement, au-delà d'une dizaine de minutes, c’est le bain qui devient plus rentable que la douche, aussi bien pour la consommation d’eau que pour la détente et la quiétude qu’il peut procurer (bains moussants, à remous, etc.). La baignoire est donc à cet égard la véritable pièce maîtresse de la salle de bain, donnant le ton sur l’ambiance décorative, tout en répondant aux envies de confort et de bien-être ! L’espace et la taille de la pièce vont naturellement influencer le choix de l’usager.

Les dimensions standards d’une baignoire droite minimisent l’encombrement, tandis que la baignoire d'angle optimise l’espace disponible, s’adapte partout et apaise l’ambiance. Opter pour une baignoire « design » rajoute le cas échéant une touche personnelle ou luxueuse à la pièce qui devient un espace d’exception. Là encore, le choix des matériaux dépend du style et des goûts de chacun (acier, acrylique, grès, fonte ou synthèse minérale). Une trappe de visite est fortement conseillée afin de surveiller l’évacuation, sans oublier le système de ventilation adéquat, ainsi qu’une bonne isolation des circuits électriques et des jointures.

Les sanitaires, facultatifs mais cruciaux !

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Photo: Shutterstock

Prévus dans la salle de bain ou dans un cabinet à part, les sanitaires ne sont pas en reste, et des alternatives aux toilettes classiques, tels que les WC japonais, sont de plus en plus prisées. Résolument plus propre, ce WC évite le gaspillage d’eau et de papier. Autres avantages : sa lunette chauffante, un séchage adapté et la désinfection automatique.

Plus modernes au niveau du design, les toilettes à cuvette suspendue sont un modèle adaptable à hauteur réglable, et appréciable chez les personnes handicapées.

De nombreux modèles de WC existent aujourd'hui sur le marché, du plus simple au plus sophistiqué.

Les carrelages

Les parois et les sols influent également sur les sensations de sérénité que peut diffuser la physionomie d’une salle de bain. Le carrelage mural peut, par exemple, référer aux faïences mosaïque, contemporaine ou classique rappelant traditionnellement des endroits analogues synonymes de raffinement et de volupté.

Quant aux carreaux de sol, très tactiles, ceux-ci peuvent se poser aisément et offrent de nos jours des caractéristiques techniques permettant d'imiter parfaitement le bois, le béton, la terre cuite, le marbre ou encore la pierre naturelle.

Les parois et les sols carrelés sont à intégrer dans une logique d’harmonisation avec l’ensemble des structures et du mobilier de la pièce, et nécessitent une vérification périodique en matière d’étanchéité, d’isolation phonique, et de pérennité. Texte: Dominique Coutan