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En tout bien, tout bonheur

Immobilier au Luxembourg

Photos: Shutterstock

Entre chiffres, statistiques, études commentées et avis distillés par professionnels ou… professionnels de comptoir, on se fatigue à constater que l’accession à la propriété va devenir un rêve inaccessible ou un parcours du combattant… mais alors très combattant. Est-ce la réalité?     

Difficile de ne pas tourner en boucle sur le sujet. On a tout dit, soit, mais les choses évoluent, on en veut pour preuve la dernière étude Immotop qui a titillé notre envie d’interroger quelques professionnels du secteur.

Tension sur l’immo de bureau

«Si cela continue, on va faire la meilleure année de tous les temps.» On ne le voit pas se frotter les mains (Covid oblige, l’entretien se fait par téléphone) mais ce responsable d’agence qui préfère rester anonyme annonce la couleur. Fernand Hornung, fondateur et dirigeant de Unicorn Real Estate cite pour sa part en anecdote, «une vente éclair avec visite en vidéocall avec un acheteur en télétravail depuis Lyon». On le sait depuis plus d’une décennie maintenant – la dernière étude Immotop venant l’appuyer -, le secteur immobilier est plus que porteur au Grand-Duché. Unicorn Real Estate précise du reste avoir embauché 25 % de son personnel après février de cette année. Edifiant.

Kahina Amriche dirigeante de K'live Real Estate note que «malgré un léger ralentissement durant la quarantaine, les transactions ont continué à se dérouler quasi normalement. Les actes notariés ont été maintenus sans présence physique, en utilisant des procurations. Certes, les nouvelles constructions ont pris du retard dans leurs livraisons. Néanmoins le marché qui est et sera le plus affecté est celui de l'immobilier de bureaux, les investisseurs se sont déjà retranchés vers le résidentiel qui est moins risqué. Voilà pourquoi ce marché est toujours en forte hausse.»

Le jardin, nouvel objet de désir

Jean-Paul Frauenberg de l’agence immobilière Millebierg témoigne: «Les gens misent sur les extérieurs, belles terrasses et jardins. Sur les biens en disposant, une hausse très notable des prix se fait sentir. Un appartement sans terrasse ou une maison avec un trop petit extérieur intéressent bien moins.»

Kahina Amriche abonde en ce sens: «L'achat dans la pierre, spécifiquement le résidentiel, reste une valeur sûre en temps de crise. On pourrait même se dire que, un peu comme l'or, la terre au Luxembourg est bel et bien une valeur refuge pour les investisseurs.» Et Fernand Hornung de déclarer: «Les prix ne cessent de grimper. La population croît plus sûrement que lentement. Partant de ce postulat, notre mission est d’aider, que cela soit pour une location à 900 euros ou une maison à neuf millions.

Locataires et acheteurs en galère

Chez K’live Real Estate, on précise: «Il y a eu un net ralentissement: moins de nouveaux arrivants et moins de rotation dû au confinement. Le marché a repris peu à peu post-quarantaine mais l’avenir est flou sur le sujet. «Pour le reste, la quête d’un foyer devient un vrai problème avec la flambée des prix, surtout pour les foyers unifamiliaux. Même avec un peu de capital, il est difficilement envisageable pour beaucoup, de vivre en ville. Il n'y a pas de solution miracle, il faut songer à s'éloigner dans des zones moins chères, faire quelques concessions sur ses envies pour rentrer dans son budget, acheter des biens avec travaux en perspective…

Entrevoir des solutions

Comme le souligne tous les professionnels interrogés, on peut aussi devenir créatif et investir dans du locatif moins cher que l’on louera en restant soi-même locataire. Ainsi, on investit en profitant de la hausse du marché. « J'ai aussi d'autres pistes pour les personnes souhaitant investir et ne pouvant acheter seules au Luxembourg ; cela fera partie des nouveaux services que nous proposerons. Je partagerai cela très bientôt. », ajoute malicieusement Fernand Hornung.

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En attendant, il existe des solutions pour lisser les prix de l’immobilier, conclut le fondateur de Unicorn Real Estate : « Il y a maintenant les première, deuxième, troisième périphéries. Belval illustre bien le fait que le pays (Etat, partenaires sociaux et partenaires privés oeuvrant conjointement) peut offrir logements et lieux de travail à prix modérés. Il faut également envisager de s’enfoncer un peu vers le nord du pays et pactiser avec son charme. Les infrastructures routières et ferroviaires le permettent. Le confort et la qualité de vie sont à la clé. Le télétravail a fait ressortir une évidence : on ne vit pas pour travailler et même si l’espace de travail a son importance, le territoire qui lui est dévolu se redéfinit ».

En tout bien, tout bonheur. Texte: Alix Bellac