Savez-vous planter les fruitiers à la mode, à la mode...?
Les arbres fruitiers présentent des types de formes libres et palissées. Pour la première catégorie, on distinguera les hautes tiges, des demi-tiges, voire des basses tiges (principalement les buissons) dont les hauteurs varient de plusieurs dizaines de centimètres à plus d’une dizaine de mètres, le plus souvent en prairie.
Les formes palissées (contre des murs) concernent davantage les espaces réduits pour lesquels il existe, par exemple, des arbres fruitiers nains à planter en pot. Des pêchers, des pommiers ou des poiriers peuvent ainsi subsister dans des petits jardins. S’agissant des abricotiers ou des cerisiers, ces derniers auront en revanche besoin de plus de place.
Des désagréments à considérer
Certains arbustes, à l’instar des poiriers, sont propices au rassemblement de guêpes. Les fleurs des cerisiers, elles, tombent abondamment, alors que les mûriers rendent des fruits plutôt salissants. Ceci, lorsque les noyers ou les figuiers ne privent pas littéralement les maîtres des lieux du soleil, près de la piscine ou de la terrasse.
La plantation est une chose, mais la pérennité de l’arbre en est une autre. L’essentiel consiste à s’assurer de la bonne santé des plants, en particulier des spécimens à mettre en terre avec la racine nue, sur une période allant du coeur de l'automne à l'épilogue hivernal.
Autres critères de sélection, et pas des moindres, le degré de résistance de certaines variétés face aux risques de maladies, la localisation des arbres par rapport à l’ensoleillement de l’endroit, leur rendement, ainsi que la période de récolte des fruits et leurs qualités de conservation spécifique.
Les essentiels & indispensables
Relativement faciles à intégrer dans une parcelle fleurie et mixte, certains arbustes notoires s’avèrent plus pratiques et esthétiques que d’autres. Ainsi, en disposant ces derniers de la manière la plus adaptée, et en assurant leur accessibilité lors de la récolte, un stock domestique de petits fruits frais est quasiment garanti chaque année.
Nonobstant les différences de climat et de sol, le framboisier est la référence au niveau de sa polyvalence. De préférence au soleil, mais avec juste ce qu'il faut d'ombre. Son cousin le mûrier est aussi très résistant, mais gare aux ronces, et aux taches!
De leur côté, les groseilliers à grappes ou à maquereau n'ont que faire de l'exposition à la lumière et de la nature de la terre, sauf en cas de canicule, donc à surveiller tout de même. Idem pour son parent proche, le cassissier, à la culture analogue.
Quant aux myrtilles, moins connues (mais plus capricieuses), un sol acide est de rigueur, sans pour autant les soumettre à de trop grosses chaleurs. Ensuite, c'est juste une affaire de goûts et de couleurs... Dominique Coutant