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La physique au secours de la cryptographie

Des clefs quantiques pour protéger nos communications

Pierre Zimmer, Directeur général adjoint, Chief Strategy Officer. Photos: C.d.J
Pierre Zimmer, Directeur général adjoint, Chief Strategy Officer. Photos: C.d.J

Les ordinateurs quantiques et leur incroyable puissance de calcul qui mettent à mal les algorithmes de cryptage actuels c’est pour demain. Afin de pouvoir répondre à cette menace dès aujourd’hui, un consortium constitué par Post, Rhea Group, Hitec et le SnT de l’Université du Luxembourg veut développer une solution de cybersécurité de nouvelle génération, basée sur la distribution de clefs de chiffrement quantiques.

Ce projet, qui intéresse au premier point la place financière luxembourgeoise et tous les hébergeurs de données, vise à protéger le contenu des communications. Pour ce faire ce ne sera plus la mathématique qui prévaudra, mais la physique. En effet des clefs quantiques, chiffrées avec des algorithmes de nouvelle génération, seront combinées à une plateforme pour que celui qui envoie le message et celui qui le reçoit aient la bonne clé pour accéder au message et que personne n’ait pu se glisser au milieu.

Pascal Rosgiet, directeur de la stratégie du RHEA Group.
Pascal Rosgiet, directeur de la stratégie du RHEA Group.

Pour les quatre acteurs il ne s’agit pas d’un projet de recherche, mais bien de développer une «application» de cybersécurité qui pourra être distribuée dans le monde entier. Chacun dans son expertise – Post pour la cybersécurité, Rhea pour la coordination et ses compétences d’intégrateur de services, Hitec pour les infrastructures terrestres et le SnT pour les algorithmes du futur – veulent confirmer le leadership du Luxembourg dans ce domaine important qu’est la sécurité des données et leur encryptage.

Ce quatuor veut aller vite et, pour ce faire, ont signé des partenariats internationaux avec les Canadiens d’evolutionQ, très avancés dans la cybersécurité quantique, et les Singapouriens de SpeQtral, qui doivent lancer le premier satellite de distribution de clefs quantiques en 2024. Le projet a un coût prévu de 8 millions d’euros dont près des ¾ seront pris en charge par l’ESA et devrait être opérationnel d’ici à trois ans. C.d.J