Pourriez-vous nous éclairer sur les caractéristiques et les leitmotivs des visiteurs du Salon du Logement 2022 ?
À vrai dire, on note encore une forte recherche en matière de logement pour de nombreuses personnes, du fait de tarifs des loyers relativement élevés. Et cela constitue un élément moteur dans la quête d’une habitation qui puisse appartenir aux gens, c’est évident. Or, mieux vaut toujours investir pour son propre appartement ou sa propre maison que de dilapider son argent chaque mois pour un loyer qui revient à une personne tierce.
Et quand bien même les récentes augmentations de taux, assez conséquentes, continuent de sévir depuis le printemps, et surtout depuis la rentrée (avec l’impact que l’on devine sur les velléités des futurs acquéreurs), l’accès à la propriété reste le dessein et l’enjeu principal d’une bonne partie de la population active et d’un plus large public en général, en termes de pure logique comptable et d’investissement patrimonial.
Et quid du contexte actuel ?
Nous évoluons dans un marché grand-ducal en constante progression depuis maintenant deux bonnes décennies, et nonobstant les conséquences économiques émanant du conflit actuel aux confins de l’Europe de l’Est, on ne remarque pas encore de baisse de motivation notoire chez la plupart des gens. Bien sûr, la capacité d’emprunt diminue (ce qui peut s’avérer pénalisant), mais c’est justement là que notre métier et notre rôle de courtier prend tout son sens, car, en tant que tel, nous sommes devenus une sorte d’itinéraire bis par rapport à l’interlocuteur historique et traditionnel qu’était resté jusqu’alors, ici au Luxembourg, le conseiller bancaire de Monsieur et Madame Toutlemonde.
Peut-on parler d’une concurrence saine ?
Tout à fait, il y a désormais une véritable prise de conscience de l’existence d’un régime concurrentiel (dans un secteur mettant en jeu des fonds financiers non négligeables) qui prend maintenant tout son sens et dont il ne faut surtout pas hésiter à solliciter les services et les compétences. J’en veux pour preuves des solutions alternatives que notre corps de métier parvient à proposer aux gens qui viennent s’adresser à nous, mais dont les banques ne disposent pas.
En d’autres termes, on ne peut plus parler d’un quelconque monopole ?
Effectivement, les forces en présence sont mieux réparties. D’ailleurs, beaucoup de banques restent des partenaires privilégiés et sont ravies de travailler main dans la main avec les courtiers, car ces derniers prennent en charge l’étude et le traitement en amont des différents dossiers de demande de prêt, et ce, en passant préalablement au crible chaque cas. Naturellement, la banque conserve son pouvoir décisionnel, ceci étant, comme nous sommes bien accoutumés à leurs critères de référence, nous sommes également en mesure de préparer un cadre adapté pour chaque demande, tout en gardant à l’esprit que les dossiers les plus qualitatifs (liant fiabilité et solvabilité) seront bien évidemment sélectionnés.
Ce mode opératoire représente d’autant plus un gain de temps considérable pour toutes les parties concernées, que nous sommes souvent confrontés à des délais très réduits lors des compromis de vente. Grâce à cette forme de concurrence, nous disposons justement de ce levier qui peut jouer sur les taux et donc sur la réussite d’un projet immobilier individuel.
Concrètement, ça donne quoi la remontée des taux en 2022?
Après des remontées progressives, mais lentes, il y a eu un coup d’accélérateur depuis début septembre. Et les taux variables, qui avaient jusqu’alors plutôt bien encaissé les fluctuations diverses, viennent de subir le contrecoup en quelques semaines, en prenant facilement presqu’un point et demi de surcoût, ce qui peut vite se traduire, suivant les situations de chacun et de chacune, par 25 % en plus au niveau des mensualités. Et si l’on considère le manque de visibilité sur la durée, il y a urgence de réviser les choix de taux dans pas mal de cas, de manière à éviter des catastrophes potentielles dues à des seuils d’endettement largement dépassés.
Bien sûr, la surcote entraînée par la hausse des taux fixes se situe un cran au-dessus, mais au moins, la fixité préserve une certaine stabilité des charges, pour ne pas dire une relative capacité à budgéter et optimiser ses dépenses sur une période définie. Les taux variables sont, pour leur part, sujets à des évolutions d’ordre exponentiel, autrement dit, moins évidentes à valoriser et plus risquées en termes de coût, si l’on avance dans le temps.
Et CREDITSIMMO.LU peut intervenir le cas échéant ?
Absolument ! De plus en plus de gens viennent nous voir pour nous demander de les aider à enrayer la machine infernale. Or, nous disposons encore de solutions de secours. Notamment grâce à un partenaire de choix qui, suivant la nature des demandes (en particulier la capacité évolutive de remboursement des candidats à la propriété), propose un tarif de taux fixe inférieur à celui du marché actuel, et ce, sur une période de 30 ans… Alors, à bon entendeur, les premiers arrivés seront les premiers servis ! Dominique Coutant
www.creditsimmo.lu
Tél.: 00352 46 60 43 – 1
